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Gérard Oury, une vie au service du rire
"Le corniaud", "La grande vadrouille", "Les aventures de Rabbi Jacob"… En presque 70 ans de carrière Gérard Oury a signé quelques-uns des plus grands succès du cinéma français. Son plus grand talent : transformer drames et faits divers en un grand éclat de rire. Un don ô combien précieux en ces temps troublés.
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Reportage : P.Deschamps / B.Baubit / H.Pozzo / H.Gasparin / J.Pires
L’homme aux 67 millions de spectateurs. Comédien dès l’âge de 17 ans, puis réalisateur et scénariste à partir de 1960, durant sa très longue carrière Gérard Oury a connu les plus grands succès. Tout commence en 1962. Ses deux premiers films dramatiques ont été des échecs. Alors qu’il tourne "Le crime ne paie pas" avec Louis de Funès, ce dernier détecte le potentiel comique de Gérard Oury. Trois ans plus tard le duo se retrouve pour "Le corniaud" qui sera un triomphe.
A la base, l’histoire de ce candide (merveilleusement interprété par Bourvil) qui transporte sans le savoir toutes sortes de marchandises frauduleuses dans sa voiture, est tirée d’un vrai fait-divers. En 1962, un animateur de télévision français, Jacques Angelvin est arrêté à New York. Les policiers américains retrouvent 52 kilos d’héroïne dissimulés dans sa Buick.
Gérard Oury transforme l’affaire déjà rocambolesque en vraie comédie.
C’est cette capacité de traiter des travers humains, voire des drames avec humour qui fait la force du réalisateur. Comme dans "Les aventures de Rabbi Jacob" (1973) où il parle avec humour de l’antisémitisme, lui qui en a été victime. En 1940, alors qu’il est pensionnaire de la Comédie-Française, il a subi les mesures anti-juives du régime de Vichy.
A l’occasion du cinquantième anniversaire du "Corniaud" une version restaurée vient de sortir sous forme d’un coffret DVD / Blu-ray.
L’homme aux 67 millions de spectateurs. Comédien dès l’âge de 17 ans, puis réalisateur et scénariste à partir de 1960, durant sa très longue carrière Gérard Oury a connu les plus grands succès. Tout commence en 1962. Ses deux premiers films dramatiques ont été des échecs. Alors qu’il tourne "Le crime ne paie pas" avec Louis de Funès, ce dernier détecte le potentiel comique de Gérard Oury. Trois ans plus tard le duo se retrouve pour "Le corniaud" qui sera un triomphe.
A la base, l’histoire de ce candide (merveilleusement interprété par Bourvil) qui transporte sans le savoir toutes sortes de marchandises frauduleuses dans sa voiture, est tirée d’un vrai fait-divers. En 1962, un animateur de télévision français, Jacques Angelvin est arrêté à New York. Les policiers américains retrouvent 52 kilos d’héroïne dissimulés dans sa Buick.
Gérard Oury transforme l’affaire déjà rocambolesque en vraie comédie.
C’est cette capacité de traiter des travers humains, voire des drames avec humour qui fait la force du réalisateur. Comme dans "Les aventures de Rabbi Jacob" (1973) où il parle avec humour de l’antisémitisme, lui qui en a été victime. En 1940, alors qu’il est pensionnaire de la Comédie-Française, il a subi les mesures anti-juives du régime de Vichy.
A l’occasion du cinquantième anniversaire du "Corniaud" une version restaurée vient de sortir sous forme d’un coffret DVD / Blu-ray.
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