Hommage à Stephen Frears au Festival du film d'Amiens
"Quand vous êtes anglais, aller dans le sud de la France, c'est comme sortir de prison". Voilà la réponse de Stephen Frears à un journaliste qui lui demandait dans quel état le mettait Cannes (le réalisateur était présent une fois de plus au Festival 2010, avec l'excellent "Tamara Drewe", hors-compétition). Une réponse qui témoigne de son amour pour la France et de son humour. C'est d'ailleurs cet esprit assez fin, typiquement anglais, qui le fait tant apprécier du public français. Il faut dire aussi que Stephen Frears a signé quelques films qui sont devenus des classiques. étudiant en droit à Cambridge, puis assistant réalisateur à ses débuts, il tourne son premier film, "Gumshoe" en 1971 mais ce n''est qu'en 1984 qu'il obtient une reconnaissance unanime. C'était avec "My beautiful Laundrette", un long-métrage tourné à la base pour la télévision. Le film, qui raconte la relation entre un jeune pakistanais et un punk londonien, interprété par Daniel Day Lewis, (alors inconnu) deviendra un immense succès au cinéma. Stephen Frears va ensuite travailler avec Hollywood à partir de 1988. Une réussite : il signe "Les liaisons dangereuses" avec John Malkovitch, "les Arnaqueurs", "Héros malgré lui" et "High Fidelity". Puis en 2000, il s'intéresse de nouveau à la vie politique britannique à travers deux satires : "The deal" pour la télévision, une étude des rapports entre Gordon, Brown et Tony Blair et "The Queen" avec Helen Mirren dans le rôle de la reine Elizabeth II (une comédienne que l'on peut voir à l'écran en ce moment dans un rôle très différent puisqu'elle joue dans "Red").
- > A voir aussi sur Culturebox
->> Le Cinéma Britannique
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.