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"Inferno", troisième volet des aventures de Robert Langdon, en promo à Florence

La ville de Florence a entamé trois jours d'"enfer" qui culmineront avec la projection samedi en avant-première mondiale du très attendu "Inferno ", où, après "Da Vinci Code" et "Anges et démons", Tom Hanks incarne à nouveau le brillant professeur de symbologie Robert Langdon.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Tom Hanks à côté de l'affiche d'"Inferno", à Florence (6 octobre 2016)
 (Christopher Polk / Getty Images North America / AFP)

"Florence est une ville splendide. Faire un mauvais plan ici est une chose impossible, il n'y a que beauté, mystères et énigmes", a déclaré jeudi le réalisateur Ron Howard, lors du premier de trois rendez-vous prévus avec la presse dans la cité toscane.
 
La ville, l'une des héroïnes d'"Inferno" (sortie en France le 9 novembre) lui consacre trois journées jusqu'à sa projection en avant-première mondiale dans le cadre prestigieux de l'opéra de Florence. Toute l'équipe du film est là, Tom Hanks en tête, avec Ron Howard, le Français Omar Sy, Felicity Jones, Irrfan Khan ainsi que l'écrivain Dan Brown,  auteur du best-seller éponyme dont est tiré "Inferno ".
 
 Jeudi, c'est dans la splendide salle des Cinq-Cents du Palazzo Vecchio, théâtre de plusieurs scènes d'"Inferno ", qu'ils ont répondu aux questions de dizaines de journalistes venus du monde entier.


Symboles, ésotérisme et jeux de piste au programme

"L'ignorance est le principal danger auquel l'humanité est confronté", a déclaré Tom Hanks, 60 ans, interrogé sur sa vision de l'enfer. L'acteur, un gros contributeur du parti démocrate aux Etats-Unis, semblait clairement faire allusion aux élections présidentielles dans son pays.
 
"Si vous regardez l'histoire, ou si vous lisez les livres de Dan Brown, vous vous apercevez que le monde s'est souvent trouvé à ce genre de carrefour où il fallait apprendre à vivre les uns avec les autres", a poursuivi l'acteur, regrettant que "certains pays répondent de façon simpliste à des problèmes très  complexes".
 
Sexagénaire depuis juillet, l'acteur aux deux oscars s'est glissé pour la troisième fois dans le costume du professeur Langdon, après "Da Vinci Code"  (2006) et "Anges et Démons" (2009). Symboles, ésotérisme et jeux de pistes sont à nouveau les ingrédients de ce thriller mené à un rythme... d'enfer.

Un plan machiavélique d'extermination

Dans ce troisième opus, Robert Langdon se réveille dans une chambre d'hôpital florentine, blessé, amnésique et victimes d'hallucinations dans lesquelles lui apparaissent des images de l'enfer de Dante.
 
Avec une jeune médecin, Sienna Brooks (Felicity Jones), il va s'engager dans une course contre la montre entre Florence, Venise et Istanbul pour déjouer le plan machiavélique d'un scientifique illuminé déterminé à exterminer  90% de l'humanité à l'aide d'un virus tueur.
 
"Dan Brown nous raconte un enfer créé sur la terre. Dante, lui, décrit un lieu bien spécifique mais le scientifique terroriste du film nous dit que nous créons notre propre enfer : les problèmes environnementaux, les gens réduits en esclavage... Nous avons créé l'enfer pour une autre partie de l'humanité", a expliqué Tom Hanks.

Dan Brown s'est inspiré d'une statistique

Mais que sait-il personnellement de l'enfer ? "Je suis un homme chanceux,  j'ai pu éviter les situations les plus horribles. Mais n'importe qui parmi nous peut se réveiller à trois heures du matin, se voir dans le miroir et se dire : 'Qu'est ce qui m'est arrivé ?'", a-t-il plaisanté.
 
Interrogé sur les sources d'inspiration de son roman, Dan Brown a pour sa part expliqué que l'idée lui était venue d'une statistique lue il y a des années : "La population mondiale avait triplé ces 80 dernières années".
 
"Des environnementalistes pensent que tous les problèmes que nous avons sont un symptôme de la surpopulation", a déclaré le romancier de 52 ans.
 
"Le film est une autre façon d'aborder cette thématique car s'il avait fallu tourner chaque scène du livre, il aurait duré 35 heures. Ron (Howard)  s'est concentré sur le problème de la surpopulation et je lui sais gré de s'en être tenu à ce fil rouge", a ajouté l'auteur aux 200 millions de romans vendus à travers le monde.

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