Intermittents : chez Folimage les grévistes travaillent
Le mouvement de grève des intermittents du spectacle prend des formes variées, l'imagination n'étant pas le point faible de la profession. C'est ainsi qu'à côté des annulations de spectacles, des occupations et des manifestations, voici les grévistes au travail. Il s'agit du personnel de Folimage, le créateur de films d'animations installé dans la Drôme. Assis à leur table de travail, les techniciens et les dessinateurs ont décidé de se joindre au mouvement tout en continuant leur tâche. Tout en partageant les inquiétudes de la profession, ils estiment qu'un arrêt du travail mettrait en péril le projet sur lequel ils travaillent et, au delà, l'équilibre financier de l'entreprise. Ils portent donc des brassards ou des inscriptions signifiant leur participation à la grève. Ils ont même utilisé leur savoir-faire pour réaliser un court dessin animé défendant la cause.
Reportage : J. Jacquard / Th. Swiderski / I. Murat
Reportage : S. Poirier / L. Brocard / Y. Faivre Selon les intermittents, la nouvelle convention d'assurance chômage obligera un grand nombre d'entre eux à devoir renoncer à leur carrière dans les métiers du spectacle et réduira considérablement l'activité artistique française qui, l'exemple est souvent rappelé, emploie davantage de monde dans notre pays que le secteur automobile. Voici l'exemple de l'un d'entre eux. Il s'appelle Vincent Burlot. musicien et compositeur, il manifestait à Rennes aux côté d'autres intermittents du spectacle.
Reportage : S. Breton / B. Van Wassenhove /C. Pierret Avec les festivals d'été et l'affluence touristique qu'ils générent, les intermittents disposent d'un puissant levier dans leur lutte contre la nouvelle loi fiscale les concernant. Au 17 juin, date de la rédaction de ces lignes, le gouvernement ne parait pas vouloir céder sous leur pression.
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