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"Intime conviction", en tournage, revient sur l’affaire Viguier

C’est une affaire qui a marqué le monde judiciaire : la disparition de Suzanne Viguier en 2000. Dix-sept ans plus tard, ce fait divers inspire le réalisateur Antoine Raimbault qui tourne "Intime conviction".
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
"Intime conviction" en tournage à Toulouse 
 (Capture d'image France 3/Culturebox)

Fin février 2000, Suzanne Viguier ne donne plus signe de vie. Son mari, Jacques, professeur de droit à l’université de Toulouse a été jugé et acquitté à deux reprises pour le meurtre de son épouse qui avait entamé une procédure de divorce. Une affaire digne d’un thriller. "Intime conviction" reconstitue les coulisses du procès en appel à Albi de Jacques Viguier.

Reportage : S. Lagha / F. Fraisse / C. Kechiche

Un film sur le doute 

Le réalisateur Antoine Raimbault connaît bien les détails de l’affaire Viguier. Ce passionné d'affaires judiciaires a assisté aux deux procès du mari. Tous les ingrédients sont là pour faire une bonne intrigue : un corps introuvable, un mari trompé, des traces de sang.  Mais ce film pose avant tout la question du doute et de l’intime conviction.  

Ce qui m’a frappé à force de fréquenter les cours d’assises, c’est à quel point on attend de la justice qu’elle produise de la vérité. Mais elle produit bien souvent du doute.

Antoine Raimbault
Dans le film, l’actrice Marina Foïs joue cette jurée du premier procès convaincue de l’innocence de Jacques Viguier. Une femme en quête de vérité. Jacques Viguier est interprété par Laurent Lucas. Le tournage, qui a débuté ces dernières semaines  à Toulouse, se poursuit à Paris jusqu’à la fin de l’année. Ce long-métrage sera dans les salles d’ici à la fin 2018. 

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