Jacques Higelin et le cinéma : une relation permanente mais discrète
Jacques Higelin et le cinéma, c'est une longue histoire d'amour et de répulsion. Sa filmographie est longue et commence dès la fin des années 50. Première référence, "Nathalie, agent secret" d'Henri Decoin, 1959), et on le voit notamment en adolescent dégingandé dans "Bébert et l'omnibus" (1963) d'Yves Robert. Il est un trentenaire déboussolé dans "Elle court, elle court la banlieue" (1972) de Gérard Pirès, et un septuagénaire amoureux des chevaux dans "Jappeloup" (2013) de Christian Duguay. Mais Jacques Higelin obtient rarement des premiers rôles, sauf dans "La bande du Rex" de Jean-Henri Meunier (1980). Surtout, le chanteur est trop énergique et impatient pour suivre la lenteur d'un tournage de cinéma : "ce qui se passe parfois, au cinéma, c'est que je commence un film et puis je m'ennuie, parce que je n'aime pas attendre entre les prises", explique-t-il en 1988 à l'occasion de la sortie de "Savannah" de Marco Pico. Voici quyelques moments importants au cinéma à voir ou à revoir.
- "Bébert et l'omnibus" d'Yves Robert (1963)
- "Sept jours ailleurs" de Marin Karmitz (1968)
- La Bande du Rex de Jean-Henri Meunier (1980)
- Savannah (La Ballade) de Marco Pico (1988)
- La Prophétie des Grenouilles de Jacques-Rémy Girerd (voix, 2001)
- Jappeloup de Christian Duguay (2013)
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