Jean-Hugues Anglade "à la place qui est la sienne" au Festival d'Angoulême
"C'est un moment de plaisir, où justement je vais pouvoir dépenser mon énergie à des choses qui vont me renvoyer essentiellement du plaisir, et qui vont me renvoyer à la place qui est la mienne, à savoir celle d'un acteur. J'en suis très heureux, ça tombe très bien", a indiqué à Angoulême l'acteur de "La Reine Margot". "J'attends de voir les films avec impatience", a-t-il poursuivi. "Je suis entouré d'amis, et ça c'est pour moi, en la circonstance, quelque chose de très important", a-t-il ajouté.
L'acteur de 60 ans s'est retrouvé au coeur de l'actualité ce week-end pour avoir été l'un des passagers piégés dans le train Amsterdam-Paris avec l'agresseur armé. Il a ensuite accusé des membres du personnel du train de s'être enfermés dans la voiture motrice et d'avoir abandonné les passagers, une version qu'il a maintenue après avoir rencontré les dirigeants de Thalys et de la SNCF.
Pour l'acteur, présider pour la première fois un festival de cinéma, "c'est un honneur". "Ca n'a rien d'extraordinaire. Je n'ai pas gagné les élections présidentielles. Mes responsabilités restent quand même extrêmement vagues, limitées", a-t-il cependant tempéré. "J'aurais pu être amené à préparer et à consacrer beaucoup plus de temps à cet événement de la présidence de ce festival. J'arrive un peu vierge, sans valises, sans a priori", pour "des raisons multiples et variées", a poursuivi le comédien, pour qui le Festival d'Angoulême "est devenu maintenant incontournable".
Outre son rôle de président du jury, il présentera à Angoulême le film "Je suis un soldat" de Laurent Larivière, dans lequel il joue au côté de Louise Bourgoin, et qui avait été sélectionné à Cannes dans la section parallèle "Un certain regard". Le Festival projettera aussi le film de Jean-Jacques Beineix "37°2 le matin", qui fête ses 30 ans, l'une des oeuvres phares de la filmographie de l'acteur.
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