Jean-Pierre Marielle : mort d'une figure du cinéma français

Grâce à sa voix chaude, reconnaissable entre toutes, Jean-Pierre Marielle possédait une prestance et une autorité naturelle. Un charisme qui lui vaut de jouer dans une centaine de films avec les plus grands réalisateurs. Le cinéma le cantonne d'abord aux seconds rôles, avant de changer de dimension en 1975 avec Les galettes de Pont-Aven, de Joël Sévia. Il incarne alors un VRP vendeur de parapluies et obsédé par les femmes.

Affaibli par la maladie

En 1991, sa prestation dans Tous les matins du monde, d'Alain Corneau, lui vaut les honneurs de la critique. Mais une fois de plus, le César lui échappe. Nommé à sept reprises, il n'a jamais été récompensé. Ces dernières années, la maladie d'Alzheimer l'avait éloigné des planches et des plateaux, sans altérer pour autant l'immense attachement du public à l'éternel bougon du cinéma français.