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L'auteur de films d'animation japonais Isao Takahata décoré des Arts et Lettres
Le réalisateur japonais de films d'animation Isao Takahata, considéré comme un mentor de son compatriote Hayao Miyazaki, a été élevé le 7 avril à Tokyo au grade d'officier de l'Ordre des Arts et des Lettres, une reconnaissance d'un travail artistique hautement apprécié dans l'Hexagone.
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France-Japon
"La France est le pays où j'ai le plus voyagé et je suis des plus heureux d'être décoré par la nation dont je me sens le plus proche", s'est réjoui dans son discours d'acceptation le créateur du "Tombeau des lucioles", un des plus émouvants longs métrages animés japonais. "La France est une terre d'accueil des autres cultures, celle qui a la première le mieux compris mon travail", a-t-il déclaré ensuite à la chaîne de télévision publique NHK. L'ambassadeur de France au Japon, Thierry Dana, a aussi salué en lui "un fidèle et actif promoteur au Japon du cinéma d'animation français, qui a distribué dans l'archipel tous les films de Michel Ocelot ainsi que les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet". Et de remercier Isao Takahata "d'avoir contribué tout le long de sa carrière exceptionnelle à cette relation privilégiée entre la France et le Japon".
Mentor, complice et parfois rival de Hayao Miyazaki
Réalisateur engagé, passionné de littérature française et notamment de Jacques Prévert, Isao Takahata a été cofondateur en 1985 du studio japonais d'animation Ghibli avec son cadet, complice et parfois rival Hayao Miyazaki. Aujourd'hui âgé de 79 ans, Isao Takahata s'est d'abord fait un nom avec "Le tombeau des lucioles" (1988), histoire à pleurer de deux orphelins durant la guerre et oeuvre que beaucoup considèrent comme son plus grand film. Puis ont suivi "Pompoko" (1994), Cristal du meilleur long métrage au festival d'Annecy il y a 20 ans, et "Mes voisins les Yamada" (1999). Plus récemment, il a mis en images le Conte de la Princesse Kaguya, une redécouverte de ce classique du répertoire nippon qui lui a valu une nomination cette année dans la catégorie du meilleur film d'animation aux Oscars.
"La France est le pays où j'ai le plus voyagé et je suis des plus heureux d'être décoré par la nation dont je me sens le plus proche", s'est réjoui dans son discours d'acceptation le créateur du "Tombeau des lucioles", un des plus émouvants longs métrages animés japonais. "La France est une terre d'accueil des autres cultures, celle qui a la première le mieux compris mon travail", a-t-il déclaré ensuite à la chaîne de télévision publique NHK. L'ambassadeur de France au Japon, Thierry Dana, a aussi salué en lui "un fidèle et actif promoteur au Japon du cinéma d'animation français, qui a distribué dans l'archipel tous les films de Michel Ocelot ainsi que les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet". Et de remercier Isao Takahata "d'avoir contribué tout le long de sa carrière exceptionnelle à cette relation privilégiée entre la France et le Japon".
Mentor, complice et parfois rival de Hayao Miyazaki
Réalisateur engagé, passionné de littérature française et notamment de Jacques Prévert, Isao Takahata a été cofondateur en 1985 du studio japonais d'animation Ghibli avec son cadet, complice et parfois rival Hayao Miyazaki. Aujourd'hui âgé de 79 ans, Isao Takahata s'est d'abord fait un nom avec "Le tombeau des lucioles" (1988), histoire à pleurer de deux orphelins durant la guerre et oeuvre que beaucoup considèrent comme son plus grand film. Puis ont suivi "Pompoko" (1994), Cristal du meilleur long métrage au festival d'Annecy il y a 20 ans, et "Mes voisins les Yamada" (1999). Plus récemment, il a mis en images le Conte de la Princesse Kaguya, une redécouverte de ce classique du répertoire nippon qui lui a valu une nomination cette année dans la catégorie du meilleur film d'animation aux Oscars.
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