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"L'interview qui tue !" distribuée par lâcher de ballons en Corée du Nord
Un militant réfugié en Corée du Sud a annoncé ce 8 avril avoir dispersé des milliers de copies du film satirique "L'interview qui tue!" au-dessus de la frontière avec la Corée du Nord, faisant fi des menaces de représailles de Pyongyang.
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Pour la Corée du Nord, cette comédie parodique racontant une tentative d'assassinat du leader nord-coréen Kim Jong-Un par la CIA n'est rien moins qu'un "acte de terrorisme gratuit".
Lâcher de copies
Lee Min-Bok est un Nord-Coréen qui a fui son pays pour se réfugier en Corée du Sud d'où il milite contre le régime nord-coréen. Depuis le mois de janvier, a-t-il expliqué, il a lâché par-delà la frontière à quatre reprises des copies du film et des tracts hostiles à Pyongyang, au moyen de ballons gonflés à l'hélium. Le dernier lâcher remonte à samedi 4 avril. A cette date, il a "dispersé des milliers de copies et un million de tracts environ près de la partie occidentale de la frontière", a-t-il dit à l'AFP. Toutes ces opérations ont été menées de nuit, sans ou presque de publicité préalable. Une équipe de la chaîne américaine CNN a suivi le militant samedi et l'a filmé en train d'attacher les copies du film avant de les lâcher dans la nuit.
Le pays condamne de longue date les lâchers de tracts par des militants qui lui sont hostiles, et exige de Séoul qu'elle les fasse cesser. En octobre, des gardes-frontières nord-coréens avaient tenté de tirer sur des ballons, ce qui avait provoqué un bref échange de tirs à la mitrailleuse lourde entre les deux armées. Pyongyang s'est montrée particulièrement remonté contre toute tentative de faire entrer des copies du film sur son territoire. La Corée du Nord, a-t-elle averti, prendra des "contre-mesures physiques équitables" et toute réplique à ces dernières déclenchera "en représailles des frappes sans merci".
Eviter de déclencher des représailles
Le FBI accuse la Corée du Nord d'avoir été à la manoeuvre dans une vaste cyber attaque lancée en novembre contre Sony Pictures, les studio de cinéma à l'origine du film. La Corée du Sud demande aux militants de ne pas provoquer le Nord trop ouvertement mais explique que leurs agissements relèvent de la liberté d'expression. La police intervient pour empêcher des lâchers de tracts uniquement s'ils sont susceptibles de déclencher des représailles qui mettraient en danger la vie d'habitants des zones frontalières.
En état de confrontation quasi permanent, les deux Corées sont techniquement toujours en guerre, n'ayant pas signé de traité de paix après l'armistice de 1953.
Lee Min-Bok est un Nord-Coréen qui a fui son pays pour se réfugier en Corée du Sud d'où il milite contre le régime nord-coréen. Depuis le mois de janvier, a-t-il expliqué, il a lâché par-delà la frontière à quatre reprises des copies du film et des tracts hostiles à Pyongyang, au moyen de ballons gonflés à l'hélium. Le dernier lâcher remonte à samedi 4 avril. A cette date, il a "dispersé des milliers de copies et un million de tracts environ près de la partie occidentale de la frontière", a-t-il dit à l'AFP. Toutes ces opérations ont été menées de nuit, sans ou presque de publicité préalable. Une équipe de la chaîne américaine CNN a suivi le militant samedi et l'a filmé en train d'attacher les copies du film avant de les lâcher dans la nuit.
Le pays condamne de longue date les lâchers de tracts par des militants qui lui sont hostiles, et exige de Séoul qu'elle les fasse cesser. En octobre, des gardes-frontières nord-coréens avaient tenté de tirer sur des ballons, ce qui avait provoqué un bref échange de tirs à la mitrailleuse lourde entre les deux armées. Pyongyang s'est montrée particulièrement remonté contre toute tentative de faire entrer des copies du film sur son territoire. La Corée du Nord, a-t-elle averti, prendra des "contre-mesures physiques équitables" et toute réplique à ces dernières déclenchera "en représailles des frappes sans merci".
Eviter de déclencher des représailles
Le FBI accuse la Corée du Nord d'avoir été à la manoeuvre dans une vaste cyber attaque lancée en novembre contre Sony Pictures, les studio de cinéma à l'origine du film. La Corée du Sud demande aux militants de ne pas provoquer le Nord trop ouvertement mais explique que leurs agissements relèvent de la liberté d'expression. La police intervient pour empêcher des lâchers de tracts uniquement s'ils sont susceptibles de déclencher des représailles qui mettraient en danger la vie d'habitants des zones frontalières.
En état de confrontation quasi permanent, les deux Corées sont techniquement toujours en guerre, n'ayant pas signé de traité de paix après l'armistice de 1953.
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