La cinéaste vénézuélienne Margot Benacerraf, pionnière du cinéma latino-américain, est morte à l'âge de 97 ans

La réalisatrice avait remporté le prix de la critique internationale au Festival de Cannes en 1959 pour son documentaire "Araya" sur les travailleurs des mines de sel au Venezuela.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Margot Benacerraf à Caracas (Venezuela) en juin 2018. (RAFAEL SALVATORE / FUNDACION AUDIOVISUAL MARGOT BEN / via AFP)

Pionnière du 7e art sud-américain, Margot Benacerraf est décédée à Caracas à l'âge de 97 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué publié mercredi 29 mai 2024.

Margot Benacerraf avait remporté le prix de la critique internationale au Festival de Cannes 1959 pour son film Araya. Un documentaire poétique en noir et blanc sur la vie des travailleurs des mines de sel dans le nord-est du Venezuela, avec un commentaire écrit par le poète Pierre Seghers et dit par l'acteur et réalisateur Laurent Terzieff. Un prix de la critique qu'elle partagera avec Alain Resnais récompensé lui pour Hiroshima mon amour.

Margot Benacerraf avait également présenté à Cannes en 1953 Reveron, un documentaire sur le peintre vénézuélien Armando Reveron, considéré comme l'un des artistes les plus importants du XXe siècle en Amérique latine. La cinéaste est également à l'origine de la fondation de la Cinémathèque nationale du Venezuela en 1966.

La réalisatrice "n'était pas seulement une pionnière du cinéma, mais elle faisait partie du groupe de la nouvelle vague latino-américaine. Elle n'est mentionnée nulle part, et les hommes lui ont accordé peu de valeur parce qu'elle était la seule femme", a déclaré lors d'un récent entretien Milvia Villamizar, responsable de la collection de la Fondation Margot Benacerraf, à propos de la réalisatrice au parcours souvent éclipsé.

La réalisatrice "n'était pas seulement une pionnière du cinéma, mais elle faisait partie du groupe de la nouvelle vague latino-américaine. Elle n'est mentionnée nulle part, et les hommes lui ont accordé peu de valeur parce qu'elle était la seule femme", a déclaré lors d'un récent entretien Milvia Villamizar, responsable de la collection de la Fondation Margot Benacerraf, à propos de la réalisatrice au parcours souvent éclipsé.

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