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La "Planète des Singes" : 5 choses à savoir sur "Suprématie"

"La Planète des Singes - Suprématie", le dernier volet de la trilogie de science-fiction inspirée du célèbre roman de Pierre Boulle (1963), sort en salles vendredi aux Etats-Unis et le 2 août en France, avec des effets spéciaux à couper le souffle. Voici tout ce qu'il faut savoir.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Temps de lecture : 4min
Des singes plus vrais que nature dans "La Planètes des Singes : Suprématie", troisième et dernier volet de la saga de SF.
 (Twentieth Century Fox France)
1.
Le Pitch 
Dans "Suprématie", le volet final de la trilogie de "La Planète des Singes", le réalisateur américain Matt Reeves montre des singes à l'évolution fulgurante face à une humanité belliqueuse.Un groupe de soldats humains dirigé par un colonel  (incarné par Woody Harrelson) qui n'est pas sans rappeler le colonel Kurtz d'"Apocalypse Now", lance une attaque décisive pour détruire les singes une fois pour toutes. Des singes ou des humains, qui l'emportera ? L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète

 

2.
Des prouesses techniques "effroyables"

Ce dernier volet de "La Planète des Singes" a été conçu pour tenir la comparaison avec les grosses productions aux effets spéciaux toujours plus poussés tels que Spider-Man: Homecoming" ou "Wonder Woman". De fait, les effets numériques du film remportent toutes les louanges.

"Suprématie" comporte une douzaine de personnages-clés de singes qui interagissent non seulement les uns avec les autres, mais aussi avec leur environnement, comme la neige qui tombe. L'équipe a étudié comment la neige collait à la fourrure des singes, s'agglutinait et tombait sous l'effet de leurs mouvements.

La fourrure numérique du personnage de César compte, à elle seule, près d'un million de poils. Même le critique de la BBC, Nicholas Barber, qui n'a pas aimé le film, décrit la magie des prouesses techniques comme "effroyablement avancée".

 "Les textures de la peau et des cheveux épais sont si convaincantes que vous oubliez rapidement que vous regardez des acteurs en costumes de capture de mouvement", souligne-t-il. "Vous avez l'impression de regarder de vrais singes vivants, même si ces singes portent des fusils d'assaut et montent à cheval".

 

3.
Qui a réalisé les effets spéciaux ?
Les primates digitalisés sont l'oeuvre du studio néo-zélandais Weta Digital, fondé par le réalisateur Peter Jackson, dont le travail dans la trilogie "Le Seigneur des Anneaux" a marqué une évolution majeure dans le monde des effets spéciaux.

L'équipe de tournage comptait 50 personnes chargées des effets spéciaux, une unité de caméra avec 10 personnes et une armée de photographes qui ont numérisé en 3D chaque centimètre des plateaux et lieux de tournage. 
4.
Le majestueux César, un rôle en "Motion capture"
Comme dans les films précédents de la série, l'acteur Andy Serkis qui incarne le majestueux César, a dû porter durant le tournage une combinaison grise et un dispositif de reconnaissance faciale capturant les moindres nuances des mouvements, gestes et émotions du personnage.

"Il paraît complètement réel", s'enthousiasme Andy Serkis. "C'est une technologie vraiment géniale et je l'ai complètement adoptée. Je souhaite activement pousser les limites afin que ce film soit le plus excitant à tous les niveaux".

"Dans ce film, César est physiquement beaucoup plus droit et il utilise beaucoup plus ses mains. Il ressemble davantage à un être humain dans la peau d'un singe", explique l'acteur britannique dans la documentation du film.

"Mais à mesure que son intelligence et ses capacités se développent, ses sentiments et ses souvenirs le hantent également davantage", relève-t-il.

 

5.
Un Oscar pour Andy Serkis ? 

Pour beaucoup, l'acteur Andy Serkis âgé de 53 ans, mériterait depuis des années un Oscar pour son travail de pionnier.  Or, pour ce rôle, Andy Serkis s'est attiré encore plus de louanges que pour ses autres personnages numériques, comme Gollum dans "Le Seigneur des Anneaux" et King Kong (2005).

Modeste, l'acteur a toujours soutenu qu'il n'y avait pas de différence entre jouer un rôle vêtu d'une combinaison de "motion capture" ou en costumes et maquillage. 

"Vous n'êtes pas là simplement pour un rôle de remplissage jusqu'à ce que la magie soit opérée plus tard (en studio, NDLR). Vous ne représentez pas seulement le personnage, vous êtes le personnage de façon réelle", a-t-il expliqué dans de courtes vidéos sur l'envers du décor. Raison de plus pour lui octroyer le précieux trophée.

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