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La série japonaise "Yo-kai Watch", star des cours de récré, arrive au cinéma

Après des jeux vidéos, des mangas et une série TV, la franchise "Yo-kai Watch", phénomène des cours de récréation, débarque au cinéma dans un premier long métrage d'animation, en salles ce mercredi 9 août.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (JOE SCARNICI / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Il ne manquait plus qu'une version cinéma de la nouvelle saga préférée des enfants. "Yo-kai Watch", le nouveau dessin animé japonais, arrive en salles ce mercredi. Adapté d'un jeu vidéo, la série raconte l'histoire de Nathan, jeune garçon qui croise le chemin de Whisper, un drôle de fantôme.


Celui-ci lui remet une "Yo-kai Watch", une montre très spéciale : elle lui permet de voir les yokais, des créatures surnaturelles tantôt maléfiques, tantôt farceuses, directement issus du folklore japonais. A l'aide de cette montre magique, Nathan peut faire appel à elles pour venir à bout de leurs congénères malfaisants, qui mettent en péril le monde des humains.

Neuf romans et six mangas

Ces esprits farceurs ont déferlé sur la France en 2016, avec la sortie du jeu vidéo "Yo-kai Watch". Depuis, un deuxième opus est sorti au printemps et la série se décline aussi en romans (neuf tomes) et mangas (six tomes). Mais les petits fantômes ont surtout conquis les cours de récré grâce à la série d'animation, dont la première saison sur Gulli avait récolté 35% des parts d'audience chez les 4 à 10 ans.

Le long métrage, qui sort mercredi, revient pour sa part sur l'origine de la fameuse montre magique : à grand renfort de voyages temporels, Nathan va rencontrer son créateur, qui n'est autre que son grand-père. De belles couleurs, mais des dessins parfois un peu grossiers donnent dès le début le ton de ce film d'animation : enfantin.

Un public de 4 à 10 ans

Le scénario reste basique, tout comme les motivations des personnages. L'humour est souvent potache : on comprend assez rapidement que les 4-10 ans constituent le coeur de cible. La surprise, appréciable, vient davantage de la voix off et de ces moments où les personnages s'amusent à interpeller directement le spectateur.

Le bestiaire des petits monstres, promis à concurrencer les "pokémons", étonne aussi par sa diversité et son inventivité. Les deux acolytes du héros constituent ainsi des personnages secondaires intéressants et bien construits, à l'image de Jibanyan, ancien petit chat et désormais yokai malicieux au langage bien à lui ("Cha alors, on va miarcher longtemps comme ça ?").

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