Les effets spéciaux font leur cinéma au Musée de la miniature
Un espace comme celui ne peut pas voir le jour sans le travail de passionnés. C'est donc Alain Biélik, le rédacteur en chef du magazine SFX, spécialisé dans la science-fiction, qui s'est occupé de l'aspect pédagogique et iconographique de l'exposition. Car la volonté ici, c'est bien d'expliquer les procédés et les trucages utilisés lors des tournages. Prothèses, costumes,masques, miniatures, mais aussi technique du fond bleu, effets visuels numériques, 3D... tout y est. Toute la difficulté a été de négocier avec les grands studios pour qu'ils acceptent de prêter leurs pièces : "Les studios sont situés dans des lieux secrets, comme des hangars. Ils gardent énormément de pièces, souvent les meilleurs qui servent à faire leur publicité lorsqu'un producteur arrive", explique Dan Ohlmann, miniaturiste et fondateur du musée. Vingt-cinq studios ont ainsi accepté de prêter ou de donner des oeuvres parfois uniques Pour lui, c'est "un rêve qui se réalise" car voilà déjà 20 ans qu'il réfléchit à ce projet. Parmi les pièces qui devraient bientôt rejoindre les Gremlins, Space Cake, Predator et autres Robocop, des pièces tirées des films "Les rivières pourpres" de Mathieu Kassovitz (2000) et "Vidocq" de Pitof (2001) et enfin la Maison Blanche qui explose dans le célèbre film "Independance Day" de Roland Emmerich (1996).
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