Londres, capitale mondiale des effets spéciaux
"Gardiens de la galaxie", "Indiana Jones", "Star Wars" et bien d’autres. Tous ces blockbusters américains ont un point commun : leurs impressionnants effets spéciaux ont été réalisés dans des studios londoniens, qui se sont forgés une solide réputation dans ce domaine, attirant toujours plus de grosses productions.
Sur les dix derniers Oscars des meilleurs effets spéciaux, plus de la moitié ont été décernés à des studios londoniens. Et c’est un effet d’entraînement : plus ça marche ici, plus les réalisateurs reviennent, et ainsi de suite.
Philip Dobree, PDG du studio Jellyfish Pictures
Reportage : L. de la Mornay / A. Filippi / L. Kalmus / M. Machu
Harry Potter, le déclencheur
Si Londres est devenue la capitale mondiale dans ce domaine, c’est un peu grâce à la saga Harry Potter. En effet, quand elle vend les droits des premiers tomes à la Warner Bros, la romancière J.K. Rowling exige que toute la production se fasse sur le sol britannique, y compris les très nombreux effets visuels qui ont fait le succès des films du jeune sorcier, se souvient Clément Gharini, un Français qui a vécu cette période et enseigne les effets spéciaux au Pearson College de Londres.
Aujourd’hui, l’industrie londonienne des effets spéciaux, tout comme les écoles spécialisées, n’ont aucun problème pour recruter de nouveaux salariés ou étudiants. Mais pour combien de temps ? Ici tous redoutent la mise en œuvre du Brexit. Plus d’un tiers des salariés des studios sont ressortissants de l’Union européenne.
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