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Louer sa maison ou son appartement pour un tournage, un business très lucratif

Pour faire face à la crise ou mettre un peu de beurre dans leurs épinards, de plus en plus de propriétaires proposent leurs biens immobiliers à l’industrie cinématographique ou musicale. En général, une bonne affaire.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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La demeure de Chantal Lauby et Christian Clavier dans "Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu ?"
 (France2/culturebox)
Equipe : R. Schapira / J-M. Nouck-Nouck / M. Barrois / E. Rassat / J. Cohen-Oliveri / J-P. Bosch
Ouvrir ses portes aux équipes de tournage n’est pas un phénomène nouveau, et attire de plus en plus d’"adeptes" vus les bénéfices qu'on peut en tirer. Une journée de tournage peut rapporter jusqu’à 2000 euros au propriétaire. 
Le plus souvent, les agents spécialisés prêtent très peu d'intérêt à la décoration intérieure car c'est l'appartement de "monsieur tout le monde" qui est le plus recherché. Mais pour paraître dans le fichier des agences, une seule condition est exigée, posséder un séjour de plus de 40 m2.

D'autres biens sont également traqués : usine, loft, grange, villa avec piscine... Selon les exigences du scénario, tout lieu peut servir de décor. La demande est large et concerne finalement beaucoup de volontaires.
 
Chantal Mennesson, elle, a loué sa belle demeure pour le tournage du film "Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu ? ". Pendant les cinq semaines de tournage, elle a vu sa maison se transformer en un véritable capharnaüm. Mais qu’importe, le chèque de 40 000 euros qu’on lui a remis en valait la peine.

La propriétaire a pu effectuer les travaux de rénovation nécessaires à la sauvegarde de son patrimoine, mais a aussi vécu une très belle expérience.

Louer son appartement ou son loft peut être un bon plan, parfois stressant ou envahissant, vu l’effectif des équipes de tournage. Mais l’expérience permet aussi de découvrir l’envers du décor.

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