Michel Blanc : itinéraire d’un comédien qui savait faire rire mais aussi pleurer

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Michel Blanc : itinéraire d’un comédien qui savait faire rire mais aussi pleurer
Michel Blanc : itinéraire d’un comédien qui savait faire rire mais aussi pleurer Michel Blanc : itinéraire d’un comédien qui savait faire rire mais aussi pleurer (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Le Quéré, L. Boulet, H. Pozzo, C. Prum, A. Lopez
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De sa prestation mythique dans Les Bronzés à la réalisation de ses propres films, Michel Blanc aura su, en 50 ans de carrière, faire passer les spectateurs du rire aux larmes. Retour sur la carrière d’un géant du cinéma français.

Michel Blanc, c'est 50 ans d'une carrière aux multiples facettes. Son personnage de loser, moustachu et complexé, a marqué les années 80. "Je ne sais pas faire rire comme de Funès, je ne sais pas faire rire comme Dany Boon, je n'ai pas ce talent-là. Donc je fais rire plutôt avec du dialogue, et en cherchant la sincérité presque dramatique au moment où ça tombe mal, et où ça fait rire", disait-il en 2010.

Ses deux derniers films sortiront en 2025

Dans Tenue de soirée de Bertrand Blier, en 1986, Michel Blanc se met à nu, face à Gérard Depardieu. Pour jouer des scènes en travesti, l'acteur ôte sa moustache, et apparaît comme libéré de son rôle culte de Jean-Claude Dusse des Bronzés. Grâce à cette performance, il recevra le prix d'interprétation à Cannes en 1986. Une nouvelle carrière s'ouvre alors à lui, avec des personnages plus ambigus. Comme le bouleversant Monsieur Hire, dans le film éponyme de 1989, aux côtés de Sandrine Bonnaire.

Un acteur sensible, mais aussi un réalisateur audacieux, de Marche à l'ombre à Embrassez qui vous voudrez. Dans Grosse fatigue, en 1994, il va jusqu'à se mettre en scène dans son propre rôle. Michel Blanc avait tourné deux longs-métrages dernièrement, qui sortiront en 2025.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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