Mort d'Alain Corneau réalisateur aux multiples facettes
Ses polars ont fait une bonne partie de la renommée d'Alain Corneau.
En 1976, il s'inspire du personnage de l'inspecteur Harry (incarné par Clint Eastwood) pour sa deuxième réalisation, "Police python 357", avec Yves Montand.
Les deux hommes collaborent à nouveau sur "La menace" (1977) et "Le choix des armes" (1981), devenus des classiques du film noir à la française.
Entre-temps, Alain Corneau signe l'adaptation de "Série noire" (1979). Patrick Dewaere et Marie Trintignant y font une forte prestation.
A partir des années 80, le réalisateur s'essaie à d'autres genres. Il met en scène la prestigieuse fresque coloniale "Fort Saganne" (1984), avec Gérard Depardieu, tirée du roman historique de Louis Gardel.
Puis il réalise "Nocturne indien" en 1989 avant le superbe "Tous les matins du monde" en 1991 avec lequel la France découvrira la viole de gambe.
Alain Corneau s'engage ensuite dans des oeuvres plus intimistes comme le subtil "Stupeur et tremblements" (2003), adapté du roman homonyme de l'écrivain belge Amélie Nothomb, ou "Les mots bleus" (2005), basé sur le livre du même nom de Dominique Mainard.
L'année suivante, Alain Corneau concrétise un rêve vieux de trente ans en transposant à l'écran l'ouvrage de son ami José Giovanni, "Le
deuxième souffle", avec Daniel Auteuil et Monica Bellucci.
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