L'acteur est décédé ce lundi 4 janvier à l'âge de 93 ans. Il laisse une trace immense dans le paysage du cinéma et du théâtre à la française.
Le cinéma français et le monde du théâtre sont orphelins d'un géant. Ce lundi 4 janvier, Michel Galabru s'en est allé à l'âge de 93 ans. Le comédien est mort dans son sommeil. Il restera comme l'un des acteurs les plus populaires dans le cœur des Français.
Capable de tout jouer, de passer d'un rôle à son opposé, l'artiste qui a passé sept années à la Comédie française est apparu dans plus de 250 films. Pour beaucoup, il est indissociable de son personnage de Gerber dans "Le gendarme de Saint-Tropez" et ses suites, aux côtés de Louis de Funès.
"Une locomotive pour le théâtre"
En 1977, Michel Galabru reçoit le César du meilleur acteur pour "Le juge et l'assassin" de Bertrand Tavernier avec Philippe Noiret. C'est le début d'une nouvelle carrière pour lui, enfin reconnu par le monde du cinéma. En 2008, l'une de ses dernières apparitions marque encore plus les esprits : le comédien s'offre un passage éclair d'anthologie dans "Bienvenue chez les Ch'tis".
"Je ne suis pas une star", disait dans les années 1980 celui qui se revendiquait tout de même comme "une locomotive pour le théâtre". Sa consécration sur les planches arrive en 2008 avec l'obtention d'un Molière du meilleur comédien pour la pièce "Les chaussettes aux puces 124". Avec une telle carrière, Michel Galabru ne sera certainement pas oublié.
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