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Mort du Franco-égyptien Gamil Rateb, acteur dans "Lawrence d'Arabie"

L'acteur franco-égyptien Gamil Rateb est mort mercredi 19 septembre à l'âge de 92 ans, a annoncé le Syndicat des artistes égyptiens. Gamil Rateb a été à l'affiche de nombreux films et pièces de théâtre en Egypte et en France.

franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)

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Publié le 19/09/2018 12:39 Mis à jour le 19/09/2018 13:17

Temps de lecture : 2min

L'acteur Gamil Rateb en 2005 alors qu'il recevait une récompense au Festival international du film du Caire.
(AMRO MARAGHI / AFP) — L'acteur Gamil Rateb en 2005 alors qu'il recevait une récompense au Festival international du film du Caire. (AMRO MARAGHI / AFP)

Le comédien "est mort dans son lit à son domicile" au Caire, a déclaré à l'AFP l'acteur Sameh el-Seriti, membre du Syndicat des artistes égyptiens. "Les funérailles religieuses auront lieu à la mosquée d'Al-Azhar mercredi après-midi", a-t-il ajouté, sans préciser les raisons du décès de Gamil Rateb.

Né en 1926 dans un famille aisée du Caire, d'un père égyptien et d'une mère française, Gamil Rateb s'intéresse au théâtre dès l'enfance. Il fait sa première apparition au cinéma en 1946 dans le film "Ana el-Sharq" (Je suis l'Orient, en français), aux côtés notamment de l'actrice française Claude Godard.

Il se rend ensuite en France, pour poursuivre ses études de droit et rejoindre la Comédie française. Il apparaît dans plusieurs pièces de théâtre, productions télévisées et films égyptiens et internationaux, dont le plus célèbre est "Lawrence d'Arabie" en 1962.

Mais Gamil Rateb a également joué dès ses débuts dans la superproduction américaine "Trapèze" de Carol Reed en 1956, dans "Un monsieur de compagnie" de Philippe de Broca en 1964, "Peau d'espion" d'Édouard Molinaro en 1967, "Adieu Bonaparte" de Youssef Chahine en 1985, et très récemment dans "Tête de turc" de Pascal Elbé en 2010 ou "Un nuage dans un verre d'eau" de Srinath Samarasinghe en 2013.

Neveu de Hoda al-Chaaraoui, une célèbre féministe arabe, Gamil Rateb prenait régulièrement position pour les libertés individuelles sur les plateaux de talk-shows égyptiens.

En France, il a été fait en 2006 Chevalier de la Légion d'honneur.