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"Nos Arcadies", le nouveau Desplechin, en tournage à Roubaix
Roubaisien de naissance, Arnaud Desplechin revient dans sa ville natale pour tourner son nouveau long-métrage, "Nos Arcadies – Trois souvenirs de ma jeunesse". Le cinéaste replonge dans le passé des personnages qui avaient inspiré "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)", le film qui l’avait révélé au grand public en 1996.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : C. Massin / P. Duluc / S. Rosentrauch / R. Gauvin / M. Graff
Après avoir été tourné dans le Kansas pour "Jimmy P", Arnaud Desplechin revient donc à Roubaix pour "Nos Arcadies". C’est là qu’il a vu le jour voilà cinquante-quatre ans, dans cette ville où ses parents vivent toujours. Dans une interview à La Voix du Nord, il confie avoir "beaucoup d’affection pour ces paysages singuliers qu’il aime retrouver et revisiter de film en film ".
On comprend donc mieux pourquoi le cinéaste a choisi de tourner "Nos Arcadies" à Roubaix. Ce nouveau long-métrage est en fait un "prequel" (une œuvre dont l’histoire précède une œuvre déjà créée, à l’image de "Stars Wars"), qui va permettre de découvrir la jeunesse des personnages que Desplechin avait imaginé en 1996 dans "Comment je me suis disputé...(ma vie sexuelle)".
Retour en arrière
Tournée en partie dans l’ancienne capitale textile, cette oeuvre romanesque de 2h58 suivait le parcours de Paul, maître-assistant de philosophie à Nanterre. Assailli par ses souvenirs d’enfance, ce trentenaire parisien, incarné par Mathieu Amalric, avait du mal à affronter le quotidien et son histoire d’amour chaotique avec Esther, interprétée par Emmanuelle Devos. Dans " Nos Arcadies – Trois souvenirs de ma jeunesse", le spectateur va donc découvrir l’enfance, l’adolescence et les années fac de Paul ainsi que sa rencontre avec Esther. De quoi trouver peut-être des clés pour mieux comprendre le personnage et sa difficulté à vivre le présent. Inspiré de l’expérience du cinéaste sans pour autant être autobiographique, le film va s’articuler autour de trois souvenirs (comme l’indique le titre) : des scènes d’enfance et de famille, un souvenir d’URSS avant la chute du Mur de Berlin et enfin l’histoire d’amour entre Paul ( joué par Quentin Dolmaire) et une lycéenne de Roubaix, Esther (Lou Roy-Lecollin).
Les paradis perdus
Quid de la référence à l’Arcadie, cet espace issu de la mythologie grecque qui fait référence à une terre pastorale idyllique, où hommes et dieux vivraient dans la paix et l’harmonie ? Pour Arnaud Desplechin, ce paradis perdu, c’est l’enfance, c’est Roubaix : "Ça me plaisait " dit-il "dans une ville un peu hard, de dresser le portrait des paradis des amours adolescentes".
La sortie du film est prévue en 2015.
On comprend donc mieux pourquoi le cinéaste a choisi de tourner "Nos Arcadies" à Roubaix. Ce nouveau long-métrage est en fait un "prequel" (une œuvre dont l’histoire précède une œuvre déjà créée, à l’image de "Stars Wars"), qui va permettre de découvrir la jeunesse des personnages que Desplechin avait imaginé en 1996 dans "Comment je me suis disputé...(ma vie sexuelle)".
Retour en arrière
Tournée en partie dans l’ancienne capitale textile, cette oeuvre romanesque de 2h58 suivait le parcours de Paul, maître-assistant de philosophie à Nanterre. Assailli par ses souvenirs d’enfance, ce trentenaire parisien, incarné par Mathieu Amalric, avait du mal à affronter le quotidien et son histoire d’amour chaotique avec Esther, interprétée par Emmanuelle Devos. Dans " Nos Arcadies – Trois souvenirs de ma jeunesse", le spectateur va donc découvrir l’enfance, l’adolescence et les années fac de Paul ainsi que sa rencontre avec Esther. De quoi trouver peut-être des clés pour mieux comprendre le personnage et sa difficulté à vivre le présent. Inspiré de l’expérience du cinéaste sans pour autant être autobiographique, le film va s’articuler autour de trois souvenirs (comme l’indique le titre) : des scènes d’enfance et de famille, un souvenir d’URSS avant la chute du Mur de Berlin et enfin l’histoire d’amour entre Paul ( joué par Quentin Dolmaire) et une lycéenne de Roubaix, Esther (Lou Roy-Lecollin).
Les paradis perdus
Quid de la référence à l’Arcadie, cet espace issu de la mythologie grecque qui fait référence à une terre pastorale idyllique, où hommes et dieux vivraient dans la paix et l’harmonie ? Pour Arnaud Desplechin, ce paradis perdu, c’est l’enfance, c’est Roubaix : "Ça me plaisait " dit-il "dans une ville un peu hard, de dresser le portrait des paradis des amours adolescentes".
La sortie du film est prévue en 2015.
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