Reims Polar : un film kazakh, "Assault", obtient le Grand Prix du festival du film policier
La deuxième édition de Reims Polar a récompensé samedi soir le film kazakh sur une prise d'otage, "Assault". Le prestigieux festival international du film policier a également primé des films venus de Russie (The Execution) et de Chine (Are you lonesome tonight ?).
Le festival du film policier Reims Polar qui ferme ses portes ce dimanche 10 avril a attribué ses récompenses samedi soir, dont le Grand Prix, donné à Assault d'Adikhan Yerzhanov (Kazakhstan). Le jury du festival était présidé par l'acteur français Niels Arestrup, césarisé pour ses rôles dans Un Prophète et De battre mon coeur s'est arrêté, deux films empruntant au genre du polar.
Polar sur le mode absurde
Assault, qui raconte sur le mode absurde la prise d'otage d'une école par des hommes masqués, avec des adultes s'organisant pour venir au secours des élèves prisonniers, a également été récompensé par le Prix de la Critique, décerné par un jury composé de cinq journalistes.
Le Prix du jury revient à Are you lonesome tonight ? du Chinois Wen Shipei ainsi qu'à The Execution de Lado Kvataniya (Russie), également lauréat du Prix Spécial Police, sur l'arrestation d'un tueur en série, traqué en vain pendant plus de dix ans par les forces de police russes et dont personne ne peut prouver la culpabilité.
Vingt nationalités présentes
Parmi les dix films en compétition, concouraient égalemen Rhino, sur l'ascension d'un jeune délinquant, du cinéaste ukrainien Oleh Sentsov, actuellement sur le front, ainsi qu'Entre la vie et la mort, un film français avec Antonio de la Torre et Marine Vacth, signé Giordano Gederlini.
Au total, 50 films signés par des cinéastes de vingt nationalités ont été présentés lors du festival qui se tient à Reims, présidé par Bruno Barde, également à la barre du festival du film américain de Deauville et du film fantastique de Gérardmer.
Le festival, qui avait tenu sa première édition l'an dernier en ligne en raison de la crise sanitaire, a rendu plusieurs hommages, notamment au réalisateur américain Walter Hill (48 heures, Les guerriers de la nuit) et à l'acteur français Vincent Lindon.
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