Robert Guediguian présente "Et la fête continue", son 18eme film sur le thème de l'engagement à Toulouse
Le réalisateur marseillais Robert Guédiguian est venu présenter son dernier film dans des cinémas d'art et d'essai à Toulouse. "Et la fête continue" est un film choral, avec différents âges et milieux sociaux qui promeut la force du collectif. L'occasion pour le cinéaste de retrouver ses actrices et acteurs fétiches comme Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan ou Robinson Stévenin.
Le 18ème long métrage de Robert Guédiguian brasse de nombreux sujets. Il s'ouvre sur un événement dramatique à Marseille: la tragédie de la rue d’Aubagne."Et la fête continue " est d'ailleurs dédiée aux habitants de ce quartier. Mais dans ce nouvel opus, les histoires de tous les protagonistes se terminent bien. Car cette fois, Robert Guédiguian a écrit ce scénario avec un seul objectif : être léger tout en abordant les thèmes sociétaux qui lui sont chers comme le mal logement, l'hôpital, les exilés "Ce film n'est pas un constat de tout ce qui ne va pas aujourd'hui. C'est un film qui hasarde quelques propositions pour que cela aille mieux" explique le réalisateur.
Le public toulousain est au rendez-vous
Robert Guédiguian qui est l'ancien président de la cinémathèque de Toulouse, serait aussi l'un des réalisateurs favoris des Toulousains. Le cinéaste marseillais qui croit profondément que le cinéma populaire et le cinéma d'auteur ne s'opposent pas, est très attaché à la ville rose "Toulouse c'est la ville du monde où mes films marchent le mieux. C'est une ville qui fonctionne extrêmement bien du point de vue du cinéma d'art et d'essai"rajoute-t-il. C'est donc le cinéma ABC qui l'a accueilli pour cette projection en avant-première avant la sortie du film le 15 novembre.
Un film sur le thème de l'engagement
Ce nouveau film, inspiré du parcours politique de Michèle Rubirola élue maire de Marseille en 2020 et démissionnaire cinq mois plus tard, raconte l'histoire de Rosa. Cette figure Marseillaise, campée par Ariane Ascaride, a consacré sa vie à sa famille et à la politique avec le même sens du sacrifice. Alors qu'elle pourrait être la seule à pouvoir sceller l'union de la gauche à la veille d'une échéance électorale, elle tombe amoureuse d'Henri. Pour la première fois, Rosa a peur de s’engager. Entre la pression de sa famille politique et son envie de lâcher prise, le dilemme est lourd à porter.
À la sortie de la projection, les avis du public sont partagés. "J'ai pas tout de suite été embarqué dans le film mais au fur et à mesure que les personnages se sont délivrés, j'ai été touché par leur engagement" raconte un spectateur. "Magnifique, je me demande qui d'autre peut transmettre autant d'humanité" s'exclame un autre.
Et la fête continue de Robert Guédiguian sur les écrans le 15 novembre
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