Robert Redford arrête sa carrière d'acteur : ses huit films phare
Tantôt amant de Barbra Streisand dans "Nos plus belles années" (1973), cow-boy rebelle contemporain dans "Le Cavalier électrique" (1979) ou navigateur en détresse dans "All Is Lost" (2013), l'icône américaine a campé au fil des décennies une multitude de rôles mémorables. Retour sur huit d'entre eux.
S’il tourne depuis 1960 au cinéma et à la télévision, et qu’il compte déjà de grands films à son actif ("Daisy Clover" – 1965, "Propriété interdite" - 1966, "La poursuite impitoyable " – 1966), "Butch Cassidy et le Kid" (1969) western iconoclaste de George Roy Hill, lui vaut la consécration en partageant la vedette pour la première fois avec cette autre icône d’Hollywood, Paul Newman.
En 1973, Redford et Newman sont de nouveaux associés toujours dirigés par George Roy Hill, dans "L’Arnaque" cette fois comme escrocs dans le Chicago des années 1930. Son rôle vaut à Robert Redford la seule nomination de sa carrière pour l'Oscar du meilleur acteur, qui revient finalement à Jack Lemmon pour son rôle dans l’oublié "Sauvez le tigre" (1973).
En 1974, l’adaptation fastueuse du célèbre roman de F. Scott Fitzgerald "Gatsby le magnifique", par Jack Clayton, consacre Redford comme le plus grand acteur romantique d'Hollywood, au côté de Mia Farrow, mais le film connaît un succès mitigé.
Redford retrouve Sidney Pollack en 1975, dans "Les Trois jours du condor", thriller d’espionnage aux résonnances politiques sur l’infiltration d’agents extérieurs au sein de la CIA. Le duo Redford-Pollack marche à nouveau à merveille, aux côtés de Faye Dunaway et Max von Sydow.
L’acteur est également à la tête des "Hommes du président" d’Alan J. Pakula en 1976, avec à son côté Dustin Hoffman. Redford y interprète le journaliste Bob Woodward, qui a révélé, aux côtés de son collègue du Washington Post Carl Bernstein (Hoffman), le scandale du Watergate, à l'origine de la démission du président Richard Nixon. Beaucoup font de ce rôle l'un des plus importants de la carrière de Redford, qui avait déjà évolué dans l'univers politique, en 1972, en tant que candidat malheureux au Sénat américain dans le moins mémorable "Votez McKay".
Robert Redford campe en 1984 une nouvelle fois un personnage ayant réellement existé, mais dans un tout autre registre, s’agissant du joueur de Baseball Roy Hobbs, dans "Le Meilleur" de barry Levinson. Au sommet de son art, le sportif est la cible d’une femme qui lui tire dessus. Son courage et sa détermination lui permettent néanmoins de revenir sur les terrains et, forcément, de mener son équipe à la victoire. Particulièrement à son avantage au milieu de l'arène - la scène de son "home run" victorieux est devenue culte -, Redford porte sur ses épaules ce film au scénario un peu convenu.
Un des films de Redford les plus connus et prestigieux, resté dans toutes les mémoires, est une nouvelle fois signé Sidney Pollack en 1986, "Out of Africa - Souvenirs d'Afrique". Il y donne la réplique à Meryl Streep qui interprète la baronne Karen Blixen, Danoise qui, à l’issue d’une déception amoureuse, part pour l’Afrique, et tombe sous le charme de l'insaisissable aventurier Denys Finch Hatton, un rôle dans lequel Robert Redford se glisse à merveille.
Inspiré des mémoires de la Danoise Isak Dinese, "Out of Africa - Souvenirs d'Afrique" se voit couronné de sept Oscars, dont celui du meilleur film.
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