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"Samba": le trio d'"Intouchables" revient avec l'histoire d'un sans-papiers
Olivier Nakache et Eric Toledano, réalisateurs du phénomène "Intouchables", reviennent en salles mercredi, avec un film entre comédie et drame, l'histoire d'un sans-papiers, Samba, campé par leur acteur fétiche Omar Sy.
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Reportage : D. Poncet / G-A. Dolz / J-A. Balcells / F. Fontaine
Après des mois de promotion et plus de 51 millions d'entrées en France et à l'étranger pour le duo Omar-Sy/François Cluzet, les cinéastes se sont remis à l'écriture grâce au roman de Delphine Coulin "Samba pour la France". Le duo avait en tête avant "Intouchables" un scénario sur ces gens "qui quittent leur pays pour des raisons économiques", expliquaient-ils début septembre au Festival de Toronto.
Samba est Sénégalais et vit en France depuis 10 ans. Il fait la plonge dans un restaurant et rêve de régulariser sa situation. Un jour, il croise la route d'Alice, cadre supérieure en plein burn-out qui se reconstruit par le bénévolat dans une association. Des allures de docu-fiction
Ce film aux multiples facettes a des allures de docu-fiction, comme dans le centre de rétention où Samba se retrouve avec d'autres en attente de décision sur leur expulsion, ou pas. Eric Nakache et Olivier Toledano qui avaient "envie de mettre une caméra dans des endroits où on en met rarement une", ont visité des centres de rétention, suivi des associations et rencontré des demandeurs d'asile. Pas question pour autant de faire un film à charge. "C'est une observation empirique d'un état de fait", assurent-ils. Pour autant, avec ce duo de réalisateurs, auteur précédemment de "Nos jours heureux" ou "Tellement proches", la légèreté n'est jamais très loin. Ils offrent à Omar Sy "un vrai rôle de composition", disent-ils.
Reportage : M-J. Jouan / V. Bouffartigue / A. d'Abrigeon De nouveaux venus dans la bande d'acteurs
L'acteur, né d'un père sénégalais et d'une mère mauritanienne, parle dans le film avec un accent africain. "Cet accent était la clé pour réussir ce personnage, pour lui donner sa crédibilité, sa vérité. Il pouvait aussi lui être fatal", relève Omar Sy qui connaît cet accent pour l'avoir beaucoup entendu autour de lui: "je l'ai parfois utilisé pour faire marrer les autres mais cette fois-ci, il s'agissait d'être sérieux et de tenir sur la distance". Samba, qui n'est pas exempt de défauts, est "tout en sensiblité et en timidité", assure Eric Toledano. Des nouveaux venus dans la bande d'acteur
Charlotte Gainsbourg évolue plus dans la comédie, un registre dans lequel la comédienne égérie du sulfureux Lars Von Trier, excelle, comme dans "Prête moi ta main". Quant à Tahar Rahim, qui campe un Algérien qui se fait passer pour un Brésilien, sa parodie de pub pour un célèbre soda américain risque de ne pas passer inaperçue.
"Ma première envie c'était de m'essayer à la comédie. Avec Nakache et Toledano, je ne pouvais pas rêver mieux", raconte à l'AFP l'acteur qui a aimé "la façon dont ce sujet sensible - les sans-papiers - était traité, de faire un film rempli d'humanité, d'humour et d'amour". Abonné jusqu'ici aux rôles sombres, de "Un prophète" à "The Cut" en passant par "Le passé", l'acteur veut prouver à l'écran qu'il est "comme dans la vie, quelqu'un qui aime rire et danser".
Sans oublier la rockeuse Izia Higelin, pour sa deuxième incursion sur grand écran, après "Mauvaise fille".
Samba est Sénégalais et vit en France depuis 10 ans. Il fait la plonge dans un restaurant et rêve de régulariser sa situation. Un jour, il croise la route d'Alice, cadre supérieure en plein burn-out qui se reconstruit par le bénévolat dans une association. Des allures de docu-fiction
Ce film aux multiples facettes a des allures de docu-fiction, comme dans le centre de rétention où Samba se retrouve avec d'autres en attente de décision sur leur expulsion, ou pas. Eric Nakache et Olivier Toledano qui avaient "envie de mettre une caméra dans des endroits où on en met rarement une", ont visité des centres de rétention, suivi des associations et rencontré des demandeurs d'asile. Pas question pour autant de faire un film à charge. "C'est une observation empirique d'un état de fait", assurent-ils. Pour autant, avec ce duo de réalisateurs, auteur précédemment de "Nos jours heureux" ou "Tellement proches", la légèreté n'est jamais très loin. Ils offrent à Omar Sy "un vrai rôle de composition", disent-ils.
Reportage : M-J. Jouan / V. Bouffartigue / A. d'Abrigeon De nouveaux venus dans la bande d'acteurs
L'acteur, né d'un père sénégalais et d'une mère mauritanienne, parle dans le film avec un accent africain. "Cet accent était la clé pour réussir ce personnage, pour lui donner sa crédibilité, sa vérité. Il pouvait aussi lui être fatal", relève Omar Sy qui connaît cet accent pour l'avoir beaucoup entendu autour de lui: "je l'ai parfois utilisé pour faire marrer les autres mais cette fois-ci, il s'agissait d'être sérieux et de tenir sur la distance". Samba, qui n'est pas exempt de défauts, est "tout en sensiblité et en timidité", assure Eric Toledano. Des nouveaux venus dans la bande d'acteur
Charlotte Gainsbourg évolue plus dans la comédie, un registre dans lequel la comédienne égérie du sulfureux Lars Von Trier, excelle, comme dans "Prête moi ta main". Quant à Tahar Rahim, qui campe un Algérien qui se fait passer pour un Brésilien, sa parodie de pub pour un célèbre soda américain risque de ne pas passer inaperçue.
"Ma première envie c'était de m'essayer à la comédie. Avec Nakache et Toledano, je ne pouvais pas rêver mieux", raconte à l'AFP l'acteur qui a aimé "la façon dont ce sujet sensible - les sans-papiers - était traité, de faire un film rempli d'humanité, d'humour et d'amour". Abonné jusqu'ici aux rôles sombres, de "Un prophète" à "The Cut" en passant par "Le passé", l'acteur veut prouver à l'écran qu'il est "comme dans la vie, quelqu'un qui aime rire et danser".
Sans oublier la rockeuse Izia Higelin, pour sa deuxième incursion sur grand écran, après "Mauvaise fille".
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