Scarlett Johansson attaque un roman français
Le roman "La Première Chose qu'on regarde" de Grégoire Delacourt déplaît à l'actrice, qui attaque sa maison d'édition JC Lattès. Explications.
Susceptibilité ou sens des affaires ? L'actrice Scarlett Johansson n'apprécie pas d'avoir inspiré un roman français. Elle attaque en justice les éditions JC Lattès à cause du roman La Première Chose qu'on regarde, de Grégoire Delacourt, raconte RTL vendredi 7 juin. Dans ce livre, sorti en mars, l'auteur raconte la rencontre, dans un village perdu de la Somme, entre un garagiste "qui ressemble à Ryan Gosling, en mieux" et une mannequin vedette pour une marque de robes de mariée, "sosie parfaite de Scarlett Johansson".
Me Vincent Toledano, qui représente l'actrice, demande au tribunal de condamner JC Lattès "à réparer le préjudice causé par la violation et l'exploitation frauduleuse des droits de la personnalité" de Scarlett Johansson, 28 ans, et réclame à l'éditeur des dommages et intérêts, explique la maison d'édition. L'actrice américaine demande également au tribunal d'interdire aux éditions JC Lattès "la cession de droits et d'adaptation de l'ouvrage".
"Je m'attendais plutôt à un rendez-vous pour un café"
Le précédent livre, et best-seller, de Grégoire Delacourt, La Liste de mes envies, paru en février 2012, est publié dans 47 pays et en cours d'adaptation au cinéma. L'auteur a également été approché pour La Première Chose qu'on regarde et il aurait rêvé de voir le personnage du roman incarné par l'actrice américaine.
Grégoire Delacourt regrette cette procédure judiciaire. Interrogé sur RTL, il s'en étonne même : "Je m'attendais plutôt à ce qu'elle me donne rendez-vous pour prendre un café (...) C'est un peu flippant de penser que la justice se mêle des personnages de roman." Il ne semble toutefois pas fâché. Et s'il avait l'occasion d'échanger quelques mots avec l'actrice, il lui dirait tout de même "I love you".
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