Sophie Marceau, réalisatrice de "Mme Mills, une voisine si parfaite" : "Le cinéma est un terrain de jeu génial"

Depuis les années 80, Sophie Marceau a une relation très particulière avec les Français. De l’adolescente de "La Boum" (1980, elle avait alors 14 ans), à la superbe quinquagénaire qu’elle est aujourd’hui, la comédienne a fait du chemin. Le 7 mars prochain, "Mme Mills, une voisine si parfaite", son quatrième film en tant que réalisatrice, sortira en salle. Elle y campe une éditrice de romans à l’eau de rose dont la vie va être bousculée par l’arrivée d’une nouvelle voisine. Mme Mills, une charmante vieille dame incarnée par…Pierre Richard !

Pour Sophie Marceau,  l’idée du comédien dans ce rôle complètement décalé, était une évidence. "Je l’ai vu à la télé dans un spectacle à l’Olympia, je travaillais à l’écriture du film et il m’est apparu que Mme Mills, cette dame âgée et rigolote, ça ne pouvait être que lui !". Et la suite des événements lui a donné raison. Sur le tournage, le comédien qu’elle adore depuis son enfance, s’est révélé un partenaire précieux. "J’ai trouvé un ami, un pote, une bonne copine !".

Cette légèreté, cette volonté de s’amuser, Sophie Marceau la revendique : "Ce film c’est une bulle d’oxygène contre la grisaille ambiante. Un film en rose et bleu". Et la comédienne, assez réservée dans la vie revient sur l’exutoire que représente pour elle le cinéma. "On m’a demandé de faire des trucs dingues parfois. C’est un terrain de jeu génial, le cinéma !". Génial et terrifiant aussi. 

"Au cours de ma carrière, j'ai presque tout vu"

Interrogée sur l’affaire Harvey Weinstein, Sophie Marceau confirme qu’en plus de 30 ans de carrière, elle a "tout vu". "Je suis contente que des voix se soient élevées et qu’on entame un dialogue, un remaniement de ces comportements qui font trop souvent partie des mœurs".