"J'arrête de me camoufler derrière des nez rouges" : Albert Dupontel présente "Adieu les cons" au festival du film francophone d'Angoulême
Après "Au revoir là-haut" et "9 mois fermes", le réalisateur revient pour la troisième fois au festival du film francophone d'Angoulême. "Adieu les cons" sortira en salle le 21 octobre.
L'amour, l'abandon et l'absurdité des normes, le dernier film d'Albert Dupontel est une fable burlesque et joyeusement pessimiste. Le réalisateur nous embarque dans une histoire haletante, où les scènes se succèdent à un rythme effrené, mais il laisse la part belle à l'humanité et aux sentiments.
Virginie Efira y incarne Suze Trappet une coiffeuse de 43 ans qui, lorsqu'elle apprend qu'elle est atteinte d'une grave maladie, se met en tête de retrouver l'enfant qu'elle a abandonné, contrainte d'accoucher sous X à l'âge de 15 ans. Dans sa quête, elle va croiser le chemin de JB, alias Albert Dupontel, un quinquagénaire en plein burn out et M. Blin, un archiviste aveugle d'un enthousiasme impressionnant.
Avec ce film qui oscille entre drame et fous rires, Albert Dupontel se dévoile un peu plus. "L'audace de ce projet, c'est la fin, confie-t-il. Arrêter de me camoufler derrière des nez rouges qui ne m'amusent plus parce que je commence à vieillir et oser une forme d'impudeur."
Pas d'esbrouffe de réalisation
Au côtés des fidèles interprètes de Dupontel, (Nicolas Marié, Philippe Uchan et Michel Vuillermoz) Virginie Efira fait figure de nouvelle venue dans la bande du réalisateur. L'actrice s'est pliée à ce rythme frénétique, répétant de nombreuses scènes avant le tournage. Du réalisateur elle raconte qu'il a "une construction mentale des images qu'il veut voir qui est vraiment intéressante à tout point de vue. Quand on court dans un escalier en colimaçon, l'escalier tourne avec nous et ça produit des impressions. Tout est au service de l'histoire. Il n'y a pas d'esbrouffe de réalisation".
Adieu les cons sortira en salle le 21 octobre.
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