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L'adaptation de "Mon bel oranger" mercredi sur les écrans
Dans les salles mercredi prochain aux côtés du nouveau film de François Ozon, "Jeune et jolie", et de celui de René Féret, "Le prochain film", arrive sur les écrans l'adaptation du roman "Mon bel oranger", signé du brésilien Marcos Bernstein, d'après la célèbre autobiographie éponyme de José Mauro de Vasconcelos, publié en 1968.
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L'ouvrage est devenu depuis un classique, traduit dans douze langues et publié dans dix-neuf pays. Il a été vendu en France à plus de 1,3 million d'exemplaires, son étude du CM2 à la cinquième, au collège, ayant sans doute participé à cela.
"Mon bel oranger" raconte la vie de Zézé, enfant de 8 ans brésilien mi-ange mi-démon, qui vit à la campagne dans une famille très pauvre. Le père est au chômage, la mère travaille loin pour un salaire de misère. Jusqu'au jour, où il rencontre un homme assez aisé qui le prend d'affection. Zézé quitte sinon ses souffrances du quotidien - il est régulièrement battu par son père et martyrisé par d'autres enfants des rues - pour se réfugier dans un monde imaginaire épique, prenant un oranger pour confident.
Zézé, interprété par le jeune Joao Guilherme Avila, a une imagination débordante, à la fois pour faire sortir de leurs gonds les adultes mais aussi pour inventer des histoires fabuleuses.
A l'écran, les clairs obscurs marquent les difficultés du quotidien auxquelles se confrontent l'enfant, puis laissent la place à des tons plus chauds quand il est heureux. Ses cavalcades se font alors sur une musique entraînante qui varie entre larmes et sourire : saudade.
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