"Le pharaon, le sauvage et la princesse", nouveau et superbe film d'animation de Michel Ocelot
Près d'un quart de siècle après le succès mondial de "Kirikou et la sorcière", Michel Ocelot présente son nouveau film. "Le pharaon, le sauvage et la princesse" est sur les écrans depuis le 19 octobre.
Trois contes, trois époques, trois pays et le même talent : Michel Ocelot, 78 ans, a bon pied bon œil et toujours la même envie de raconter des histoires pour les petits et les grands. Des adultes qui, pour certains, ont grandi avec lui et qui vont maintenant au cinéma avec leurs enfants.
"Les enfants de Kirikou ont grandi et viennent me remercier, et c'est extrêmement émouvant, frappant, confirme Michel Ocelot. Je me dis que si j'ai touché à ce point des gens, je dois continuer !"
Dans cette trilogie, il y a l'Egypte antique, l'Auvergne au Moyen-Âge et un palais turc du XVIIIe siècle. Trois décors différents mais une même thématique : des jeunes gens épris de liberté et d'amour, plus malins que les adultes.
Des récits universels portés par ce dessin inimitable, simple et précis, qui a demandé des milliers d'heures de travail à deux studios d'animation en Belgique et en Lorraine, et un important travail de documentation. "Pour l'Egypte, j'ai travaillé avec le Louvre, le grand égyptologue Vincent Rondeau. Plus exact, ce n'est pas possible ! Pour l'Auvergne, j'ai failli faire un Moyen-Âge 'normal' et tout à coup j'ai eu une idée que je qualifierais de géniale : aller en Auvergne deux fois, à l'automne et au printemps. Et pour le troisième conte, je me suis permis des fantaisies : c'est une turquerie, quelque chose de joli sans essayer de faire quelque chose de juste."
"Cela fait partie des délices de mon métier, la documentation."
Michel Ocelotà franceinfo
Le pharaon, le sauvage et la princesse, 9e film d'animation d'un artiste qui se définit comme "un paysan, un artisan et un intello".
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