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"Des figues en avril", le documentaire poignant de Nadir Dendoune sur sa mère et l’immigration algérienne

Le journaliste et écrivain Nadir Dendoune a réalisé un documentaire sur sa mère, Messaouda âgée de 82 ans. Un film intime sur un sujet universel, la douleur de la solitude et de l’exil.
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nadir Dendoune avec sa mère Messaouda.
 (Millerand )

"Des figues en avril" est sorti ce mercredi 4 avril dans les salles de cinéma. Ce documentaire de 58 minutes dessine le portrait drôle et bouleversant de Messaouda Dendoune, filmé par son fils Nadir. Un film qui témoigne de l’exil de cette mère algérienne arrivée en France à 25 ans pour suivre son mari.
 
Reportage : A. Blacher / M. Tafnil

Déracinement et solitude 

Messaouda Dendoune vit en France depuis 58 ans et a élevé 9 enfants. "Des enfants heureux, qui travaillent, sa plus belle fierté", selon son fils Nadir. Le mari de Messaouda qui a la maladie d’Alzheimer n’habite plus avec elle. Elle occupe seule un deux-pièces de l’Ile-Saint-Denis, en banlieue parisienne. Une absence, une solitude, un déracinement qu’elle raconte à son fils dans ce documentaire.

Un film qui touche les familles issues de l'immigration 

Présenté en avant-première à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le film a touché de nombreuses familles issues de l’immigration. Des enfants qui ont retrouvé dans le témoignage de Messaouda le vécu d’une mère. "Je revois mes parents" témoigne une spectatrice en pleurs après la projection du documentaire. "Pour moi", reconnaît Nadir Dendoune, "ce sont des histoires universelles. Ma mère qui vit seule dans son appartement, ça peut être la maman de tout le monde".
Au-delà de la problématique de l’immigration, "Des figues en avril" est avant tout un témoignage émouvant de femme. 

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