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Roman Polanski magnifie Emmanuelle Seigner dans "La Vénus à la fourrure"

Avec "La Vénus à la fourrure", en salles mercredi, le Franco-Polonais Roman Polanski signe un huis clos théâtral entre un metteur en scène et une actrice sur fond de sadomasochisme, dans lequel s'entremêlent art et réalité. Le metteur en scène de la palme d'or à Cannes, de 7 Césars et 3 Oscars... était l'invité du 20h de France 2, le 10 novembre.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Tête-à -ête passionné entre Thomas (Mathieu Amalric) et Vanda (Emmanuelle Seigner).
 (Mars Distribution)
Une Emmanuelle Seigner tantôt vulgaire tantôt lascive, passant d'un ton et d'une posture à l'autre, face à un Mathieu Amalric plongeant peu à peu dans la fascination et la sidération: les deux acteurs incarnent avec brio les deux personnages de ce film souvent drôle, aux dialogues savoureux.

Adapté d'une pièce de David Ives, "La Vénus à la fourrure" est la deuxième adaptation consécutive d'une oeuvre théâtrale par le cinéaste après "Carnage", d'après Yasmina Reza.
L'histoire de "La Vénus à la fourrure"
Thomas (Mathieu Amalric), un metteur en scène énervé après des auditions ratées, reçoit Vanda (Emmanuelle Seigner, épouse de Polanski ), une actrice vulgaire et écervelée, mini-jupe et collier en cuir, qui vient se présenter pour une pièce adaptée du roman "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, roman érotique dont l'auteur a donné son nom au masochisme. Alors que commence l'audition, Vanda change du tout au tout pour coller parfaitement au personnage de la pièce, qui porte curieusement le même prénom qu'elle. Peu à peu, les rapports de domination vont s'inverser entre les deux protagonistes, tandis que la pièce qu'ils répètent et la "vraie vie" des personnages se mélangent inextricablement dans une mise en abyme vertigineuse.

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