Sur la piste de "Cars", le "Planes" de Disney a du mal à décoller
Film d’animation américain réalisé par Clay Hall. Durée : 1h32. Sortie le 9 octobre 2013
L’histoire : Dusty est un petit avion épandeur, chargé de pulvériser des insecticides sur les récoltes. Il rêve à un tout autre destin : voler au milieu des avions les plus rapides au monde. Problème : outre son très modeste gabarit, il est sujet au vertige. Tenace, il convainc Skipper, un as de l’aéronavale, de l’aider à se qualifier lors des éliminatoires du Grand Rallye du Tour du Ciel… Débute alors une étonnante aventure.
- le sourire de votre enfant, qui, dès le générique de fin lancé vous demande : "On le revoit quand, ce film ?"
- la qualité de l’animation, pas de mauvaise surprise chez Disney. Réalisme, qualité graphique, effets spéciaux, on en prend forcément plein la vue.
- on voyage beaucoup avec "Planes" : Dusty et ses adversaires participent à un véritable Tour du Monde, occasion pour les studios de montrer leur dextérité, avec des survols époustouflants de l’Islande au Népal en passant par le Mexique.
- le doublage en français est réussi : Fred Testot (Dusty), Leïla Bekhti (Ishani), Mélissa Theuriau (Rochelle) et... la Patrouille de France, dont une dizaine d'hommes ont prêté leur voix à des personnages.
- c’est court et efficace, sans baisse de rythme. Et même si vous n’accrochez pas, au bout d’une heure et demie, vous êtes libres ! 5 bonnes raisons de rester tout de même sur sa faim
- ce n’est pas une surprise, mais c’est flagrant : ça ressemble vraiment beaucoup (trop) à Cars
- les mêmes ressorts : le héros un peu tendre et qui finit par triompher après avoir affronté des vents contraires, le vieux bougon-blessé qui va devenir son premier fan (Doc Hudson dans Cars, Skipper dans Planes), l’abnégation du personnage principal qui sacrifie sa victoire pour aider un concurrent en difficulté, la compétition, la voix off omniprésente du reporter télé, et bien d’autres situations...
- la légèreté du scénario : on ne prend pas de risques, pas de subtilités à attendre dans l’histoire, les gentils le sont vraiment, les méchants sont irrécupérables !
- tant qu’à cloner Cars, il manque un "Martin" à Dusty (un personnage naïf, lunaire, maladroit et drôle), les seconds rôles sont moins marquants.
- attention, les produits dérivés ne vont pas tarder à arriver : parents, s’il vous restait quelques centimes après avoir acheté les autos miniatures Cars, les sacs d’écoles Cars, le réveil Cars ou les pyjamas Cars… attendez-vous à être de nouveau sous pression !
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