Star Wars : quand l'addiction prend un aspect thérapeutique

Dans quelques jours, le septième volet de la saga Star Wars sortira sur grand écran. Sylvain Lechevallier a les défauts insupportables des collectionneurs invétérés. Les personnages de George Lucas ont envahi son univers, du salon aux combles, du sol au plafond. Mais il a une excuse : quand il avait sept ans, le côté obscur de la Force a pris la forme d'un méchant diabète. Son grand-père lui a alors apporté sur son lit d'enfant malade quatre figurines d'un film qu'il ne connaissait pas encore.

"Je pense que ça redonne confiance en soi"

"J'ai été hospitalisé. Ça a été un moment difficile. Je dirai que ce mauvais moment a permis de basculer sur un bon. Je me suis peut-être accroché à ce monde fantastique, science-fiction", explique-t-il. Sa compagne pose un regard indulgent sur sa passion. À l'heure de leur rencontre, il l'avait prévenu et elle a su déceler dans cette addiction un aspect thérapeutique. "Sylvain est quelqu'un de très timide [...] Je pense que ça redonne confiance en soi justement d'avoir un sujet et de maîtriser parfaitement l'univers, les personnages, les titres. Chose que moi je ne saurai pas faire", confie-t-elle au micro de France 3.