Tamayo Perry, surfeur et acteur de "Pirates des Caraïbes", tué par un requin à Hawaï
Connu à Hollywood pour quelques seconds rôles, notamment dans Pirates des Caraïbes, le surfeur Tamayo Perry a été tué, dimanche 23 juin, lors d'une attaque de requin sur l'archipel américain d'Hawaï, selon les autorités locales.
Figure de l'île d'Oahu, ce sauveteur professionnel de 49 ans surfait sur la plage de Malaekahana lorsqu'il a été attaqué par un squale à la mi-journée. Les secours ont été appelés "pour un surfeur mortellement blessé après une attaque de requin", a expliqué Shayne Enright, une responsable locale, lors d'une conférence de presse.
Son corps a été "ramené sur la plage" et il a été déclaré mort sur le sable, a-t-elle expliqué. "Tamayo était un marin légendaire", a salué le maire d'Honolulu, Rick Blangiardi, en déplorant une "perte tragique".
Cet ancien surfeur professionnel s'était fait un nom au tournant des années 2000 comme l'un des spécialistes de Pipeline, l'une des vagues les plus dangereuses du monde et véritable Mecque du sport, sur le fameux "North Shore" d'Oahu.
De Hawaï à Hollywood
Cette notoriété lui avait notamment permis de faire une apparition dans le film de surf Blue Crush (2002).
Une incursion à Hollywood qui lui avait ensuite permis de décrocher d'autres second rôles, notamment dans Charlie's Angels : Les Anges se déchaînent ! (2003), dans la série Hawaii Five-O (2011) et dans le quatrième volet de la saga Pirate des Caraïbes (2011).
Les attaques de requin sont un risque connu à Hawaï, mais elles sont rarement fatales : sur 81 "incidents" impliquant des surfeurs, nageurs ou plongeurs recensés ces dix dernières années, seules cinq personnes sont mortes selon une liste des autorités.
Un nombre significatif de morsures de requin dans le monde sont dues à une "erreur d'identification", selon une étude publiée en 2021 dans la revue de la Royal Society. Autrement dit, les requins s'en prenant à des surfeurs ou des baigneurs ont une vue si mauvaise qu'ils les confondent probablement avec leurs proies habituelles, comme les otaries.
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