Cet article date de plus de sept ans.

"The lost city of Z" : dans l'intimité de l'aventurier Percy Fawcett

"The lost city of Z", le nouveau film de James Gray, sort en salles ce mercredi. La critique franceinfo de cette odyssée dans la jungle amazonienne, signée Thierry Fiorile.

Article rédigé par franceinfo, Thierry Fiorile
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'équipe du film "The lost city of Z", au festival du film de Berlin, le 14 février 2017.  (JOHN MACDOUGALL / AFP)

"The lost city of Z", de James Gray, sort en salles mercredi 15 mars. Le cinéaste new-yorkais quitte, pour une fois, sa ville natale et les récits noirs qu'il y a filmés, pour raconter l'histoire vraie d'un aventurier anglais du début du XXème siècle. Pourtant, ce n'est pas un film d'aventure.

"Lost City of Z" : la critique franceinfo de Thierry Fiorile

En quittant sa zone de confort, James Gray sublime les obsessions qui l'habitent en chosissant un personnage obsessionnel. Percy Fawcett est officier de l'armée anglaise que son rang social empêche de progresser, quand on l'envoie en Amazonie cartographier la frontière entre la Bolivie et le Brésil.

L'aventurier espère alors principalement prendre du galon, mais se découvre une passion dévorante. Persuadé qu'il y'a dans cette jungle une civilisation perdue, il n'aura de cesse d'y retourner, après avoir été un héros de la Première guerre mondiale. Si les scènes en Amazonie sont puissantes, montrent l'empathie de Fawcett pour les indiens que l'Angleterre traite en sauvages, l'essentiel du film de James Gray n'est pas là.

L'esprit de cette histoire c'était des personnes voulant s'extraire des effets punitifs du système de classe.

James Gray, réalisateur de "The lost city of Z"

"Je ne veux pas dire que cela aurait pu être fait n'importe où, mais je ne voulais pas favoriser le côté 'aventure' sur l'introspection. La première chose à faire pour respecter cela, c'était de ne pas dire 'on va avoir une grande aventure', mais mettre en avant les aspects plus intimes de l'histoire", poursuit le réalisateur. 

Comment concilier cette passion de l'aventure avec sa vie de famille, être un bon époux, un bon père, comment rapprocher ce peuple lointain qui le fascine de la puissante Angleterre, James Gray exhalte son personnage jusqu'à l'extrême et conduit son film sur des rives mystiques. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.