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Un Certain Regard 2018 : "Gräns" premier prix, "Girl" prix d'interprétation
Le film suédois "Gräns" ("Border") du réalisateur Ali Abbasi a été récompensé vendredi 18 mai par le prix Un Certain Regard à Cannes. Le jeune interprète de "Girl" et le réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa ont également été distingués. La remise des prix de la section "Un Certain Regard" devance de 24 heures l'annonce de la Palme d'Or qui sera remise samedi soir.
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"Gräns", ou l'histoire d'une étrange douanière renifleuse
Les jurés ont été "extrêmement impressionnés" par le niveau des films, a assuré le président du jury, l'acteur Benicio del Toro. Cette année, 18 films étaient proposés dans cette section, dont six premiers films. La plus haute récompense de cette section parallèle est revenue à "Gräns" ("Border"), un film surprenant qui met en scène Tina (Eva Melander), une douanière au visage très ingrat (l'actrice a joué avec une prothèse). Grâce à un odorat très développé, elle repère les fraudeurs mais sent aussi les sentiments humains.
L'acteur du phénomènal "Girl" récompensé
Un prix d'interprétation est revenu à Victor Polster, 16 ans, l'acteur du phénomène "Girl", l'histoire d'une adolescente née garçon qui rêve de devenir ballerine. Pour ses premiers pas au cinéma, il incarne Lara lancée en même temps dans une éprouvante réassignation sexuelle et l'exigeance de la danse classique. Il n'était pas présent pour recevoir son prix, car il est "encore à l'école", a dit le réalisateur belge Lukas Dhont à sa place."Donbass" sur le podium
Le prix du scénario est allé à "Sofia" de la Franco-Marocaine Meryem Benm'barek, l'histoire d'une jeune femme qui se retrouve dans l'illégalité puisque enceinte en dehors du mariage, à Casablanca. "Donbass", film d'ouverture de cette section, de Sergueï Loznitsa ("Une femme douce") a reçu le prix de la mise en scène. Un prix spécial a enfin été remis aux "Morts et les autres" de Joao Salaviza et Renée Nader Messora, sur un jeune indigène brésilien. Sur le tapis rouge, l'équipe du film avait brandi des pancartes appelant à stopper le massacre des indigènes au Brésil. Un discours qu'ils ont de nouveau tenu vendredi.
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