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Un film loufoque tourné à Bucarest remarqué à la Berlinale

"The necessary death of Charlie Countryman", premier long métrage du Suédois Fredrik Bond, n'a pas laissé indifférent samedi à la Berlinale. En lice pour l'Ours d'Or, ce thriller initiatique loufoque se déroule à Bucarest. Au casting : le nouvel enfant terrible d'Hollywood Shia LaBeouf dans le rôle principal, entouré d'Evan Rachel Wood et de Mads Mikkelsen.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Shia LeBeouf et Evan Rachel Wood dans "The necessary death of Charlie Countryman".
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Entre réalité et hallucinations, ce film mélange tous les genres sur une musique de Moby au rythme effréné mêlant la "folie" des films de Quentin Tarantino et d'Emir Kusturica : beaucoup de violence et d'humour ainsi qu'une série de personnages étranges et sans cesse en action, imbriqués dans l'histoire.

Le scénario
A la mort de sa mère, Charlie (Shia LaBeouf), un jeune romantique sans but ni ambition,  quitte les Etats-Unis pour Bucarest comme elle le lui a intimé en "revenante",  sans lui dire pourquoi. S'en suit un voyage fou, semé de rencontres et de coïncidences, de violences et de courses poursuites. Il tombe éperdument amoureux de Gabi (Evan Rachel Wood), "propriété" d'un gangster...très méchant  (Mads Mikkelsen).

La plupart des acteurs, qui jouent des Roumains, parlent anglais avec un fort accent d'Europe de l'Est dans le film qui sortira aux Etats-Unis "à l'été ou à l'automne 2013", selon le réalisateur.

Bucarest, choisie pour son vécu
Fredrik Bond, qui a débuté en faisant des vidéos et des films commerciaux pour le cinéma, a expliqué devant la presse avoir choisi Bucarest, "peu  explorée dans les films", pour "son histoire en Europe, ses chiens errants dans les rues et ses gens durs, directs et adorables. Il l'a aussi retenue pour son passé à l'image des caractères de ses protagonistes, brisés" par leurs vies.

Le film s'inspire aussi, a-t-il ajouté, de "sa jeunesse, à la recherche de voyages et de rencontres" et traite d'une "histoire d'amour à l'envers dans laquelle un homme montre beaucoup d'amour et de dévotion pour une femme dure et difficile à faire plier".

Un narrateur (John Hurt) ponctue par des commentaires, en voix off, le destin extraordinaire qui attend Charlie, "contribuant ainsi, selon le réalisateur, à une atmosphère de légende ou de conte qui accompagne sa sensibilité".

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