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Un fonds d'indemnisation de 50 millions d'euros mis en place pour les tournages de cinéma

Le ministre de la Culture Franck Riester a annoncé mardi 26 mai la création d'un fonds destiné à aider la reprise des tournages de films.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Tournage de Operation corned beef avec Jean Reno (JEAN PIERRE FIZET)

La mise en place d'un fonds d'indemnisation de 50 millions d'euros, pour permettre une reprise des tournages de films, a été actée lors d'une réunion avec le CNC (Centre national du cinéma), a annoncé mardi 26 mai le ministre de la Culture Franck Riester. "Pour que les tournages reprennent, il faut que les producteurs soient protégés", a indiqué le ministre sur franceinfo, au lendemain d'une visioconférence avec le CNC, consacrée à la proposition de fonds d'indemnisation de 50 millions d'euros.

Pas de cofinancement par les assureurs

Réclamé par les producteurs, ce fonds temporaire, abondé par l'Etat et placé sous l'égide du CNC, sera opérationnel au 1er juin. Il ne sera finalement pas cofinancé par les assureurs, comme évoqué lors d'une série d'annonces du président, début mai, pour venir en aide au monde de la culture laminé par la crise sanitaire.

"Parce que les assureurs aujourd'hui (on peut le regretter, on a essayé de trouver des solutions) ne peuvent pas ou ne veulent pas (c'est un peu les deux parce qu'ils ne peuvent pas se faire réassurer eux de leur côté) financer le risque Covid", a expliqué M. Riester. Actif jusqu'à la fin 2020, ce fonds couvrira le coût lié à l'arrêt temporaire (voire définitif dans certains cas) d'un tournage, en raison d'un cas isolé de Covid-19 sur le lieu de production.

Jusqu'à 20% du coût du film

Il ne doit pas servir en revanche à couvrir les pertes liées au confinement, ni celles liées à un "nouveau confinement généralisé en cas de seconde vague", indique-t-on dans l'entourage du ministre. Concrètement, ce fonds doit permettre de couvrir le risque jusqu'à 20% du coût du film, avec un plafond de 1,2 million d'euros. Une éventuelle implication des régions, de l'Union européenne et des assureurs est envisagée pour aller au-delà de ce montant.

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