"Vice-Versa 2" : "Trouver cet équilibre entre les anciens et nouveaux personnages, c’est ce qui fait une bonne suite", selon le réalisateur Kelsey Mann
Et vous, comment vont vos émotions ? Neuf ans après le premier chapitre, Riley est désormais une adolescente sur le point d'entrer au lycée avec toutes les nouvelles émotions que cette période de la vie implique. Tout commence bien pour Riley qui a donc vieilli de deux ans, elle a 13 ans à présent et après l'été elle sera au lycée. Elle se débrouille toujours très bien au hockey sur glace.
On retrouve les émotions dans sa tête présente dans le premier film : Joie, Colère, Peur et Tristesse qui sont dans une forme de routine... Mais, soudain, un voyant rouge clignote sur le tableau de bord du cerveau de Riley, il s'agit du mot "puberté".
Cet évènement marque le début de nouvelles aventures pour les émotions de Riley, et une bonne source d'inspiration pour le producteur du film Mark Nielsen : "Il y a tellement de façons différentes de raconter une histoire en parlant de puberté, mais comme on est dans un Vice-Versa, on a vraiment voulu piocher dans la partie émotionnelle de cette période. Donc pas exactement ce qu’il se passe dans votre corps ou votre cerveau, mais bien dans votre esprit quand beaucoup de sentiments qui sont à fond comme ils ne le seront jamais dans votre vie !", détaille-t-il au micro de franceinfo.
"Il s’agit de grandir, d’ouvrir de nouvelles portes qu’on n’imaginait pas"
Vice-Versa 2 est un bon film, drôle et rythmé, avec plusieurs bonnes idées nouvelles, et de nombreux clins d'œil à la pop culture. Mais, son plus grand mérite est sans doute de faire cohabiter sur 96 minutes, une douzaine de personnages, anciens et nouveaux, sans jamais donner l'impression de surcharger l'ensemble et avec un bon équilibre entre l'univers de 2015 et celui de 2024.
"Ce dont vous parlez, trouver cet équilibre, c’est ce qui fait une bonne suite, s'enthousiasme Kelsey Mann, le réalisateur. Si vous ne faites que répéter les choses du premier, les gens vont détester... Et si vous changez tous les gens vont détester aussi ! J’ai eu ce conseil de l’un des réalisateurs du studio qui m’a dit que, plus vite je penserai à ce film et pas au précédent et mieux je me porterai. Il s’agit de grandir, d’ouvrir de nouvelles portes qu’on n’imaginait pas. Et vous savez quoi ? La puberté était idéale pour ça, l’idée de changement, de développement", plaide-t-il.
Le premier Vice-Versa avait attiré plus de 4 millions et demi de spectateurs en France, il y a neuf ans sa suite a déjà fait un carton pour son premier week-end d'exploitation aux Etats-Unis.
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