: Vidéo Ana Girardot et Éric Judor parlent des rôles stéréotypés qu’on leur a assignés
“Je pense que ça arrive à beaucoup d'acteurs et d'actrices, à un moment donné, d'être connotés dans un certain type de rôle” affirme Ana Girardot, qui ajoute que le rôle des acteurs et actrices est aussi “de dire non”. Elle-même s’est vue de nombreuses fois proposé des rôles de “femme de”. “Un jour, je me suis dit : “j’en ai marre”. Et j'ai dit à mon agent: "Je ne veux plus faire les femmes de.'” Elle ajoute avoir aussi “eu la chance” de rencontrer des réalisateurs et des réalisatrices qui lui ont fait “confiance”. Aux acteurs et actrices qui ont peur de ne plus être appelés s’ils refusent des rôles, elle confirme que cette peur est légitime “mais le risque aussi, c’est qu’on en ait marre que tu fasses exactement la même chose pendant dix ans”.
“J'étais dans le rôle du débile pendant longtemps”
Dans un autre registre, Éric Judor a aussi été mis dans une certaine case. “J'étais dans le rôle du débile pendant longtemps, jusqu'à ce que je fasse Platane, et soudain, j'ai eu un peu mes lettres de noblesse. Mais avant ça, j'étais un gogol” explique Éric Judor, acteur et scénariste notamment de la série H et des films La Tour Montparnasse infernale et Seuls Two. Il est parvenu à casser cette image qu’on lui avait accolée en “forçant des portes”. “Platane, j'ai mis une bonne année et demie à convaincre Canal de le faire. (Et parmi les acteurs et actrices), la première personne qui m'a fait confiance, c'est Monica Bellucci. Et heureusement, après, tout le monde a dit "oui”” se souvient l’acteur et réalisateur.
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