Coluche : l'icône d'une génération
Pour les 30 ans de la disparition de Coluche, la saga de France 2 revient sur cette figure populaire mythique pour toute une génération.
Sur la tombe de Michel Colucci au cimetière de Montrouge, quelqu'un a déposé un nez rouge. Il y a l'hommage des motards à l'un d'entre eux et le mot "Enfoiré" griffonné sur un galet pour le créateur des Restos du coeur.
Quelques symboles d'une vie si courte. Un mal élevé au grand coeur décédé à l'âge de 41 ans. Un timide plein d'excès qui était un trublion qui n'épargnait personne.
Un mal élevé au grand coeur
"Il était en même temps capable d'une puissance énorme, parfois même d'une certaine violence, mais quand on était proche de lui, on voyait qu'il avait une sorte de fragilité d'enfant", explique Jean-Michel Vaguelsy, secrétaire et ami de Coluche. On dit que l'enfance explique tout. Celle de Coluche, c'était celle d'un enfant de banlieue, orphelin de père à trois ans. Un petit loubard aux mille métiers. Celui qui voulait être rockeur trouve finalement sa voie dans le café théâtre. Ses copains s'appellent alors Miou-Miou ou Patrick Dewaere. Le gentil garçon fait alors cavalier seul et crée un personnage : t-shirt jaune, nez rouge, salopette et textes qui flinguent. Une rose porte son nom, sans doute car il en portait les épines et la douceur.
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