COMME UN HOMME, un film de Safy Nebbou
(Ré)écoutez la chronique "France Info Cinéma" du mercredi 15 août consacrée au film :
COMME
UN HOMME, "un
film troublant et puissant" France Info !
Un film de Safy Nebbou, avec Emile Berling, Charles Berling, Sarah Stern. Durée : 1h35. D'après
le roman L'ÂGE
BÊTE de BOILEAU-NARCEJAC publié aux ÉDITIONS DENOËL.
Synopsis :
Louis, 16 ans est le fils du proviseur de son lycée. Son meilleur
ami, Greg, est sous la menace d'un renvoi définitif après avoir agressé sa jeune
prof d'anglais. Pour se venger, il décide de la kidnapper. Louis devient
complice en fournissant les clés d'un cabanon de famille isolé sur un îlot,
dans les marais. Ligotée, humiliée, Camille est emprisonnée. Ils doivent la
libérer le lendemain matin, mais Greg ne vient pas au rendez-vous...
Safy Nebbou à propos du film : "Évoquer
la lancinante culpabilité de ceux qui restent et qui n'y sont pas préparés.
Sonder l'énigme des êtres, sans les confiner dans leurs ténèbres ni les sauver
tout à fait, s'abstenir en tout cas de les juger, voilà ce qui est devenu le
projet de ce nouveau film : "
Comme un Homme ". J'ai
tenté de prolonger les choix qui ont guidé l'écriture. L'histoire met en scène
un personnage emprisonné dans des situations qui ne sont pas de son fait et
acculé à des décisions désespérées. En ce sens, elle s'inspire de la tradition
des films noirs. L'un des enjeux de la mise en scène a été d'associer cette
dimension classique du film de genre à la puissance d'un drame familial
contemporain et universel en recherchant le meilleur équilibre entre la tension
et l'intime."
À propos des personnages et du choix des acteurs : "Très
tôt, l'idée d'Emile Berling s'est imposée à moi, son opacité, sa beauté
androgyne, la profondeur de son regard, faisait de lui le héros introverti et
mystérieux de cette histoire qui mène un lycéen en roue libre, des ténèbres à
la lumière.
Du
fils Emile au père Charles, il n'y avait qu'un petit pas, que j'ai franchi,
naturellement. Le temps d'une discussion " en famille " et la décision était
prise pour eux comme pour moi de vivre l'aventure.
Il
y a chez Charles Berling une fragilité touchante qui captive. Il y avait
longtemps que j'avais envie de travailler avec lui, je ne savais pas à
l'époque, que c'est son fils unique qui me mènerait à lui.
J'ai
écrit en ayant déjà en tête l'idée de travailler avec Sarah Stern, tout juste
sortie de la Royal Academy de Londres. Ophélie à la peau diaphane, entre jeune
prof et jeune mère, il y a eu une grande évidence. Nous avons beaucoup
travaillé autour de l'animalité de son personnage débarrassé de toute
psychologie, en nous appuyant sur la situation extrême d'enfermement et de
violence."
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