Corse : de génération en génération, la passion de la pêche se transmet de père en fils
Telle un phare, la citadelle de Bonifacio (Corse-du-Sud) brille dans le ciel de la nuit corse. Dans ce décor, les pêcheurs de la ville embarquent sur les bateaux, une journée qui commence toujours à 4h. Comme leurs pères le faisaient avant eux, Maurice Piro et son cousin Paul quittent le port, qu’il pleuve ou qu’il vente. Ils prennent le large sur la mer qui a vu passer des générations. Depuis le port, il faut une bonne heure de navigation avant d’atteindre les filets posés la veille.
"Je tenais déjà la barre du bateau de mon père à 8 ans"
Il y a ensuite entre 500 mètres et un kilomètre de longueur de filet à tirer, avec l’espoir d’y trouver le trésor du jour : des langoustes. Mais pour l’instant, rien ne vient. La mer est calme, le lever de soleil arrive. Alors, tous les matins, Maurice s’adonne à un rituel : il envoie une photo du soleil à sa femme. Maurice répète les mêmes gestes depuis son plus jeune âge. "Je tenais déjà la barre du bateau de mon père à 8 ans. Il ne voulait pas que je fasse la pêche, pour lui c’était trop dur, trop compliqué", raconte-t-il.
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