La créatrice Ulyana Sergeenko confectionne une garde-robe pour paper doll inspirée de sa collection été 2020
A l'heure du confinement, le Do It Yourself est un bon moyen d'évasion. Confectionner une poupée en papier avec toute sa garde-robe plaira aussi bien aux petites qu'aux grandes fashionistas
La paper doll, c'est la poupée en papier classique ou cartonné qu'on habille et qu'on déshabille en accrochant, grâce à des rabats pliants, des vêtements également en papier à son corps. Elle a servi de jouet bon marché pour de nombreux enfants mais son usage s'est depuis perdu.
Pourtant si l'idée n'est pas nouvelle, elle se révèle aujourd'hui intéressante puisque la créatrice Ulyana Sergeenko lance, via un pdf à télécharger, une garde-robe pour poupée en papier qui s'inspire de sa collection printemps-été 2020. Pour les petits et les grands, de quoi occuper un peu de ce temps suspendu en période de confinement lié à la pandémie de coronavirus.
Les paper doll fashion d'Ulyana Sergeenko
Ulyana Sergeenko, née au Kazakhstan (alors république de l’Union Soviétique) a grandi dans un pays où la mode n’est pas une affaire de commerce international mais de savoir-faire manuel. Le pays abrite des centaines d’ateliers qui perpétuent des techniques anciennes aux secrets jalousement gardés. Installée à Moscou, la créatrice a lancé sa marque en 2011 qui repose sur des savoir-faire techniques. Elle fait appel à des artisans d’art de la Russie mais aussi d’autres anciennes républiques soviétiques.
Pour la garde-robe de sa paper doll, la créatrice puise dans sa collection printemps-été 2020 quelques silhouettes qui lui serviront de garde-robe. En suivant ce lien, vous pourrez imprimer la poupée en papier, les vêtements et les accessoires proposés... Vous pouvez aussi poster sur Instagram vos looks en taguant #UStayinghome.
Les paper doll imaginaires d'Yves Saint Laurent
Si les artistes ont peu transformé ces jouets en oeuvre d'art, un couturier Yves Saint Laurent y a eu recours entre 1953 et 1954. Il avait ainsi imaginé la maison de couture de ses rêves dont ses premières mannequins étaient des paper doll. Il découpait leurs silhouettes dans les magazines préférés de sa mère, Vogue, Jardin des Modes ou Paris Match, et créait une garde-robe en papier, réalisée à l’aide de gouache, d’encre ou d’aquarelle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.