Crise énergétique : le secteur culturel plombé par la hausse des factures

Des concerts, des comédies musicales ou des ballets, tous sont soumis à des factures d’énergie qui explosent. Pour y faire face, l’opéra de Rouen (Seine-Maritime) a fait un choix radical : la fermeture à partir du 25 mars pour un mois et demi. "L’énergie pour nous représente maintenant une dépense à hauteur de 650 000 euros. C’est 450 000 euros de plus, c’est le coût d’un opéra", détaille Loïc Lachenal, directeur de l’Opéra de Rouen.

Un appauvrissement culturel redouté

Un cinéma situé dans le Jura a dû lui aussi se résoudre à la fermeture au mois de janvier dernier. À Nîmes (Gard), une salle a annulé une vingtaine de dates de concert pour alléger ses factures. À Paris, un directeur d’une salle a décidé d’augmenter les prix pour faire face à l’inflation vertigineuse avec +160% d’augmentation sur sa facture. Cependant, il redoute un appauvrissement culturel. Trois ans après le covid, le secteur culturel, déjà fragilisé, a une nouvelle crise à surmonter.