Feuilleton : le sacre du sucré (2/5)

Les concurrents sont sur le pied de guerre au matin du début de la compétition. Après six mois d’entraînement intensif, ils doivent tout donner. Les Français, les Anglais et les autres, tous sont à l’aube d’une journée d’épreuve acharnée pour décrocher le Saint-Graal de la pâtisserie, la finale de la Coupe du monde de pâtisserie. Ici à Lyon (Rhône), les premiers supporters français sont déjà dans la salle où se tiendra la compétition, drapeau en main, et la boule au ventre.

Un jury pointilleux

Les concurrents se plient aux contrôles du jury. Le matériel doit être réglementaire et il est interdit par exemple d’apporter des crèmes déjà faites. L’Angleterre est en prise à un problème technique : leur matériel ne peut pas se brancher sur les prises françaises sans adaptateur. Une embûche qui leur fait perdre de précieuses minutes. Le travail des concurrents est scruté par le jury, qui cherche les innovations et les bonnes idées.