Gastronomie : le bokit, un sandwich populaire et apprécié des Guadeloupéens
En Guadeloupe, l’œil est attiré par les plages et les eaux turquoise, moins par les parkings. Pourtant, c’est ici qu’il faut venir pour goûter le bokit, un sandwich croustillant et moelleux. Sa particularité est une pâte cuite dans l’huile, puis garnie de poulet de morue ou autres. Le bokit est une institution en Guadeloupe. Même les touristes en raffolent, comme une famille québécoise rencontrée par les équipes de France 2. À chaque coin de rue, sur les ronds-points, partout en Guadeloupe des roulottes proposent ces sandwichs, entre deux et cinq euros.
Un plat de pauvre avant d’être populaire
Rapidement, les terrains vagues se transforment en terrasse. “De la levure, de l’eau, du sel et c’est tout. Après il faut avoir le coup de main”, explique Joël Carmasol, gérant de “Chez Ti Tom Bokit”. Il faut ensuite trois minutes de cuisson pour obtenir le pain. La recette est, elle, plébiscitée par les gourmands. “On ne peut pas venir en Guadeloupe sans manger du bokit”, précise une riveraine. Avant d’être populaire, le bokit était un plat du pauvre. “On faisait une pâte avec de l’eau. Il n’y avait pas de levure. Cela donnait un pain assez sec et dur. Cela a commencé à la fin du XVIIIe et cela a duré jusque dans les années 50”, explique Jacques Dancal, journaliste à Nouvelles Semaine Guadeloupe.
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