Gastronomie : le gingembre s'implante en France

Dans les magasins, le gingembre se trouve en tisane, dans des tablettes de chocolat ou en jus. Cédric Borgetto s’est lancé il y a trois ans dans la production de gingembre, en reprenant l’exploitation familiale de fleurs. "[Au début], on ne savait pas si ça poussait. C’était une culture méconnue", se souvient son père, Jean-Marc. La plante tropicale, venue d’Asie, craint le gel. Il a donc fallu l’acclimater : trois ans de tests pour adapter la serre, et tout comprendre de la plante.

La vague "gingembre"

"Plus on va le récolter tôt, plus il sera doux et citronné, et plus on va attendre dans la saison, plus on va avoir un gingembre fibreux, qui va prendre du goût et de la puissance au niveau piquant", explique Cédric. Il vend son cageot 60 euros aux restaurants gastronomiques, et a développé une gamme entière de produits.

Comme lui, Aurélie Massini, une professeure de musique et sa famille, surfent sur la vague et ont créé leur marque dans le Vaucluse, les jus "Kaukani". Leur entreprise exporte désormais jusqu’au bout du monde. Le gingembre, riche en minéraux et vitamines du groupe B, combattrait aussi la fatigue et les douleurs musculaires.