Gastronomie : le gouvernement veut imposer la mention du "non fait-maison" aux restaurateurs

Préparer, cuisiner des aliments soi-même, éviter les produits transformés : c’est l’enjeu du label "Fait-maison", peu mis en avant par les restaurants et souvent mal compris. Faudrait-il plus de clarté sur ce label ? Aujourd’hui, le "fait maison" est une demande des clients. "Lorsque l’on mange des plats industriels, on mange des produits transformés, on ne sait pas exactement ce qu’il y a dedans", estime le client d’un restaurant.

Un label "confusant"

Mais le label est très peu connu du grand public. "Pour les restaurateurs, il était très confus, et pour les clients il était très confusant", selon Alain Fontaine, Président de l’association française des maîtres restaurateurs. Selon les professionnels du secteur, sur 175 000 restaurants, 54% proposent en partie du "fait maison". Le gouvernement envisage une nouvelle mention obligatoire précisant quel plat n’est pas fait maison.